L'AVENTURE TEL AVIV
Ce matin, nous profitons d'un dimanche chômé pour essayer d'assister à une messe en français. Nous partons donc à Abu Gosh, monastère bénédictin situé sur le lieu présumé d'Emmaüs. La beauté des chants grégoriens et des fresques, couvrant les murs de la petite église romane construite par les croisés, nous font déjà du bien. Mais nous ne nous attendions pas à un accueil si chaleureux ! A notre arrivée, l'église était pleine, mais petit à petit, les groupes de touristes s'éclipsent les uns après les autres, et ... nous restons seuls avec les moines et moniales et 4 ou 5 familles seulement. A la sortie, tout le monde s'embrasse comme du bon pain et se connaît par son prénom. La tradition veut que les moines invitent tout le monde, petits et grands pour l'apéritif. On n'est pas contre ... Nous découvrons avec surprise que la presque totalité des familles fait partie de l'ambassade (celle de Tel Aviv et pour les territoires occupés située à Jérusalem). En discutant avec les frères, nous apprenons même que nous sommes ici en territoire français, puisque le terrain lui-même appartient à l'ambassade. Quelle joie de discuter avec des français, qui pour la plupart vivent ici depuis au moins 2 ans ! Nous posons toutes les questions qui nous travaillent. Petite anecdote qui fera rire Mona : Mathilde et moi discutons avec une maman très sympathique, avec des enfants en bas âge. Elle pose quelques questions à Mathilde, puis s'arrête ... et lui dit qu'elle a déjà entendu parler d'elle à Jérusalem ! Surprise ... Il se trouve que c'est la maman de Marie-Astrid, que Mathilde avait identifiée sur Facebook avant notre départ, car elle vient de créer la 1ère Compagnie de guides en Israël : la Compagnie 1ère Jérusalem. Autre anecdote : nous rencontrons un couple habitant Bethléem. Lui dirige la maternité et elle est bénévole à l'Arche située là-bas. Je leur parle de Flore qui est actuellement à l'Arche de Beauvais, et nous sommes invités à Bethléem dès que Flore viendra nous voir à Tel Aviv ! Le couple propose même à Mathilde de venir faire du bénévolat là-bas si elle le souhaite. Par contre, l'ambiance a l'air tendue : ils n'ont pas pu quitter les territoires occupés pendant 2 jours. Autre nouvelle : des sœurs se sont fait caillasser à Jérusalem car elles essayaient de pénétrer en voiture dans un quartier orthodoxe ... Nous prenons contact avec la réalité de ce pays peu à peu. Les jardins de l'abbaye sont un havre de verdure dans ces collines assez désertiques. Les frères y travaillent dur visiblement ... Nous avons pu nous recueillir devant le mémorial Aron Jean-Marie Lustiger, avec une pensée émue pour Céline, dont c'est l'anniversaire aujourd'hui. C'est un canal en miniature qui serpente à fleur de terre, dont l'eau provient de la crypte de l'abbaye. Elle symbolise la vie, la fertilité et le baptême, et rappelle que le judaïsme est à la source du christianisme. Les familles se dispersent, car les frères ont sonné la cloche indiquant qu'ils passent à table, et que nous sommes invités à regagner nos voitures. Puisque nous sommes près de Jérusalem, nous tentons une petite escapade rapide là-bas, nous en avons tellement envie ! Ce n'était pas une bonne idée ... Nous ne pouvons passer que deux heures sur place, car Antoine est attendu pour un RV de travail ce soir. Nous sommes dans la brume, la présence militaire est intimidante, et nous sommes frustrés de ne rien percevoir de ce que nous sommes venus y chercher. Il nous faut revenir dans de meilleures conditions ! Quelques photos juste pour vous donner un petit aperçu : Quelques superbes églises entraperçues malgré tout, et un bon moment passé dans le souk. On se demande parfois dans quel pays on est ... Nous ne sommes pas au bout de nos surprises !
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Ce qui nous frappe dans ce pays, c'est la grande modernité de certains quartiers, qui côtoient des no man's land. Ce reste de bâtiment abandonné se trouve le long de la promenade très fréquentée qui longe la mer jusqu'à Jaffa. Samedi soir, nous avons emmené les filles se promener à Tel Aviv, dans le quartier de Neve Tsedek, quartier français paraît-il. Les filles nous le confirment, tous les jeunes de Mikvé habitent là. Mais Mathilde et Pauline ont vraiment trop l'habitude de leur petit coin de verdure à Buc, et ne se voient pas du tout en pleine ville. Tant mieux, nous non plus ! Même si cette pleine ville est en bord de mer, avec des surfeurs en combinaison, la planche sous le bras, en plein milieu des grands boulevards. Et on y trouve de jolis coins malgré tout ... C'est la fête pour tout le monde ce soir, la ville entière est déguisée. Visiblement, "the place to be" est le boulevard Rothschild, équivalent de nos Champs Elysées, pour se montrer un peu, manger un morceau, puis aller en boîte. Nous avons particulièrement encouragé le bonhomme Lego, qui avait beaucoup de difficultés à marcher et à voir où il allait !
Merci à tous ceux que j'ai eu à travers mails, WhatsApp, et commentaires via le blog pour vos petits mots doux et encouragements ! Je me sens tout de suite beaucoup moins seule ... Non, ne vous inquiétez pas trop. Il fait beaucoup trop beau pour avoir le cafard. Ce matin, grasse matinée, jusqu'à ce qu'Antoine, qui avait une visioconférence avec la France se trompe de télécommande et ... réveille toute la maisonnée en ouvrant tous les stores d'un seul coup. Nous ne sommes pas encore très rodés ! Donc, pour continuer à vous envoyer de quoi affronter la fin de l'hiver, voici encore quelques images de notre promenade sur la plage de ce soir. J'ai oublié de vous le préciser : c'est le pays des sports nautiques. Surf, kite Surf, planche à voile, bateau ... Imaginez la frustration d'Antoine qui sait que ses Body Boards et combinaisons sont coincés à la douane dans les cartons ! Voici le cours de surf du vendredi après-midi. Et encore un petit coucher de soleil pour vous souhaiter une bonne nuit. Nous avons un décalage horaire d'une heure, et le soleil se couche vers 17h30 en ce moment. Donc à 16h30 pour vous ! (En hiver, la nuit tombe vers 16h, en été le soleil se lève à 4h du matin) Ah ! J'oubliais. Grâce à Isabelle, je reviens sur mes propos. Il paraît qu'à Hoche l'an dernier des élèves avaient trouvé la même idée de déguisement, et c'est très bien passé ! Journée de la femme, et exceptionnellement, les filles n’ont pas cours, puisque c’est la fête à Mikvé ce matin. Sorte de carnaval, avec défilé et remise de prix, animation dansante, barbe à papa … Je vous laisse admirer la photo du groupe de garçons de la classe de Mathilde qui a gagné le 1er prix. Pas très français, cet humour … En tout cas, pas sûr qu’ils aient gagné un prix chez nous ! Voici maintenant le déguisement de Maira (et de son copain), très sympa, qui fait tout ce qu'elle peut pour faciliter la vie à Mathilde depuis jeudi. Pour les non initiés, le thème choisi est : "Où est Charlie ?" Les filles dans le bus : Et un déguisement barbe à papa que je trouve particulièrement réussi ! Pas cours cet après-midi ! Vous nous connaissez … Incapables de résister à l’attrait de la plage, nous nous lançons. Une chose est sûre, nous sommes les seules dans l’eau ! Après l’effort, le réconfort … Encore quelques photos de la plage avant de partir, on ne s'en lasse pas. Voici à quoi ressemble notre rue, et l'immeuble d'en face. Les palmiers poussent même sur le trottoir ! A notre retour de la plage, Antoine est déjà là.
Qu'il est difficile de travailler dans ces conditions ... Message pour les bucois : nous avons retrouvé les perruches ! Elles viennent visiblement passer l’hiver en Israël. Bonne idée, leur compagnie me plaît tout à fait. Celle-ci était perchée sur le palmier qui borde notre petite terrasse, d’où on peut admirer un petit bout de mer entre les immeubles. Ci-dessous, avis de grand frais à l'horizon, et notre salon, en cuir blanc comme tous les salons ici visiblement. Ouf ! Ce soir, le stress retombe un peu. En tout cas chez Mathilde, car Pauline a visiblement tout de suite adopté ce pays. La mer, la plage, le soleil, plein de copines, tout lui plaît. C’est son côté corse qui parle ! (Un portable pour la première fois pour elle, ça compte aussi …) Les filles reviennent avec plein d’histoires passionnantes. Il y a beaucoup d’échanges très ouverts avec les autres jeunes. Et l’avantage est qu’elles côtoient des israéliens qui parlent français ! Donc ça pose des questions sur Paris, les options du bac, les emplois du temps, les modes de vie, les méthodes éducatives très différentes d’un pays à l’autre, l’ambiance, le climat, les relations profs/élèves, les repères culturels … Tant mieux, Mathilde me disait qu’elle était venue pour ça. Les effectifs sont réduits, donc tout le monde se connaît, et l’arrivée de deux nouvelles de France a vite fait le tour du Lycée. Il faut dire aussi que cette semaine, c’est « Pourim », et tout le monde se déguise avec un thème différent chaque jour. Efficace pour mettre de l’ambiance ! - drôle de tête ou chapeau - vice et versa - tenue chic - déguisement complet … Aujourd’hui, il faut apporter une petite douceur et la mettre en cachette dans le sac de la personne dont vous avez tiré le nom au sort, avec une devinette. La fête de Pourim est la célébration du miracle qui a sauvé les juifs en Perse, vers l'an 480 avant notre ère, tiré du Livre d’Esther. Les plus curieux pourront rechercher le passage dans l'Ancien Testament. La coutume est de se déguiser, car la vraie nature des personnages est révélée dans ce passage biblique, et leurs masques tombent. De même, on se fait des cadeaux comestibles entre amis (et aux pauvres également) en symbole de solidarité dans l'épreuve. Je profite bien de leurs petites histoires, car moi, je ne parle à personne de la journée. Un carême de papote, quoi …
Et que devient Antoine ? On ne le voit plus beaucoup ! Avi lui a prêté une voiture, il va travailler dans un open space, rencontre beaucoup de monde et visite des lieux pour installer ses bureaux. Et surtout beaucoup, beaucoup, beaucoup d’administratif … Ce soir, réception chez Madame l’ambassadeur. Avec des Ferrero, sans doute … Samedi, il faut se mettre au travail, et là, tout se complique. Des exercices à faire sur des leçons qui n’ont pas été vues, des chapitres manquent à l’appel pour Mathilde qui passe quand même le bac dans 3 mois … Et un niveau extrêmement haut en langue, espagnol, anglais. Les jeunes parlent tous 4 langues couramment, puisqu’entre eux ils parlent français, et ils ont des cours d’hébreu obligatoires. Mathilde va y échapper, Pauline, je ne pense pas ! On arrive à trouver une place pour déjeuner sur la plage à 16h seulement. On découvre que tous les restaurants sont réservées à l’avance le week-end : c’est Shabbat, et les israéliens sont de sortie. Jour particulier, durant lequel on réduit ses activités, on se concentre sur sa famille, ses amis. On ne doit normalement ni cuisiner, ni conduire, ni téléphoner, écrire, bricoler, jardiner ou toucher un appareil électrique … « Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l'Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l'Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s'est reposé le septième jour : c'est pourquoi l'Éternel a béni le jour du repos et l'a sanctifié. » Exode 20:8-11 « Nous nous efforçons pendant le jour du shabbat, d'introduire la présence de Dieu dans ce monde. Nous nous abstenons de toute création, dans le but de réaffirmer que nous ne sommes pas maîtres de notre destin. Quelqu'un d'autre s’en occupe. » A méditer … Après quelques photos des filles sur la plage, nous rejoignons Jaffa dans l’espoir d’avoir la messe. Pas de chance, elle est en espagnol ! Difficile de s’y retrouver , on n’est déjà pas très réveillés … Toujours la mosquée Al-Bahr qui jouxte l’église Saint Pierre, pour ceux qui suivent un peu.
Et Tel Aviv de nuit, depuis Le Vieux Jaffa. Je me dévoue le jeudi matin pour attendre la valise d’Antoine, censée arriver aujourd’hui, bien contente de ne pas avoir à trouver un taxi (dont le chauffeur parle hébreu) pour rentrer et je reste dans l’appartement. Première journée … longue, très longue. Mathilde termine ses cours à 17h30, Pauline, qui finissait à 14h, l’attend, et elles courent pour attraper la navette. Il fait nuit, bien entendu, puisque la nuit tombe vers 17h30 ici. Une fille leur indique l’arrêt (le mauvais …) et elles se retrouvent perdues à marcher 45 mn dans Herzliya, avec Antoine à leur recherche. Vous allez me dire que je ne fais pas grand-chose dans tout ça ! Mais entre temps, je me suis cassée un petit doigt de pied sur une des énormes tables basses en verre du salon. J’ai quand même eu le temps de faire les courses ! Et de cuisiner un peu, heureusement. Avouez … Vous ne savez pas trop ce que vous allez manger ! Revenons aux filles : La très bonne nouvelle, c’est que l’accueil a été plutôt chaleureux. Des délégués les attendaient pour les emmener dans leur classe, et elles ont eu droit à la visite des lieux, très verts et très étendus. Le paradis pour Pauline … On pique-nique étalé dans l’herbe, au soleil, il y a une petite boutique pour acheter de quoi améliorer l’ordinaire, peu d’élèves, et surtout, une école de fous, aux dires des jeunes eux-mêmes ! Moins bonne nouvelle donc : beaucoup de règles, mais qu’il ne faut surtout pas respecter, ça chahute, c’est le bazar, ça répond aux profs, ça sort du Lycée alors que c’est interdit … Et Mathilde qui quittait La Bruyère en pensant qu’une classe de 15, ça serait plus calme qu’à 36. Les filles sont rentrées épuisées de leur 1ère journée de 12 heures, elles avalent quelques pâtes et vont se coucher. Et oui, le lendemain, c’est Shabbat ! Donc week-end … Grasse matinée, et promenade sur la plage au programme. Quelques courses aussi, je ne sais pas si les magasins sont ouverts le samedi, et les filles nous annoncent que personne ne mange à la cantine, il leur faut donc un pique-nique tous les jours. Notre appartement est à 50 mètres de la plage, et il y a un Centre Commercial dans la Marina un peu plus loin. Ahhh … Les jolis couchers de soleil ! On ne s’en lasse pas.
Le 1er mars 2017, le taxi passe nous prendre à 7h du matin, avec nos 8 valises et 2 cartons d’affaires scolaires. On crâne un peu dans le taxi … parce qu’on ne sait pas encore ce qui nous attend. Arrivés à l’aéroport, première mission : chercher des caddies ! Premier contrôle Nous sommes bloqués immédiatement … Il nous manque une attestation du gouvernement israélien qui prouve que nous sommes bien attendus à Tel Aviv, le certificat d’expatriation est établi par RNGM (Renault Nissan Global Management) basé en Suisse … Antoine appelle la personne en charge du dossier chez RNGM, on lui répond comme d’habitude qu’il faut voir avec l’entité d’accueil. Il répond donc, comme d’habitude, que l’entité d’accueil, c’est lui !!! Pendant ce temps, je fais le tour avec l’agent de sécurité (aimable, heureusement !) de tous les papiers officiels de ma valise. C’est finalement grâce aux 2 certificats de scolarité des filles avec le tampon en Hébreu que nous avons pu passer. Ouuuuuf … Heureusement que les filles sont du voyage. Deuxième test La pesée de nos 8 valises et 2 cartons. Casse-tête qui nous a bien occupés hier soir pour ne pas dépasser le maximum autorisé ! Je pense que notre balance bucoise y a laissé la vie … Tout est enregistré sans souci. Même si la valise d’Antoine pesait … 22,9 Kg. On était limité à 23 ! Troisième contrôle La fouille ! Elle se fait en plusieurs temps, ce n’est pas le moment le moins stressant … Mais j’arrête là, sinon je vais décourager les quelques irréductibles qui nous ont promis leur visite ! Petit moment de détente avant d’embarquer, le stress retombe … Quatrième contrôle ! Mais alors que nous sommes sur la passerelle d’embarquement, voilà que Mathilde, qui fermait la marche, nous appelle : fouille supplémentaire, pour elle seulement. Et puisqu’elle est mineure, il lui faut un adulte référent. De toute façon, on n’allait pas la laisser toute seule, pauvre choute … Les policiers rigolent. (Quatre jeunes filles ont été interpellées la veille à Creil, de 14, 16, 17 et 18 ans, soupçonnées de vouloir commettre une attaque terroriste. C’est bien notre veine …) On arrive à bord, on y croit ! Je laisse Antoine entre ses deux filles, trop contentes de l’embêter un peu. Pour ma part, je profite des gazouillis (pas que …) d’un adorable bébé entouré de ses parents, dont les tenues ne laissent aucun doute quant à leur appartenance religieuse. Mes tentatives d’approche ne donneront rien, mis à part de très jolis sourires de la jeune demoiselle. Voici maintenant en exclusivité des photos inédites de notre vol, grâce à Charlotte, qui nous a suivis du décollage à l'atterrissage ! Sans doute un peu grâce à Xavier aussi puisqu'il travaille à Air France. Arrivée à Tel-Aviv Aéroport David Ben Gourion : Allez, on s’y met tout de suite ! Bienvenue en hébreu ! Enfin je crois … J’aime beaucoup ma petite chèvre aussi … Mais je ne sais pas ce qu’elle me dit ! Au poste de contrôle, nous sommes priés de rejoindre un bureau, où attendent beaucoup de gens déjà … Et qui tous, souhaitent venir travailler en Israël. On nous prend nos passeports, et on patiente une petite heure. Il nous faut ensuite récupérer nos nombreux bagages. Là, mauvaise nouvelle : la valise d’Antoine n’a pas pris le même chemin ! On essaie de fournir une adresse, un numéro à appeler en Israël pour la récupérer au plus vite. Idith, israélienne mariée à un français, qui nous a trouvé notre logement temporaire, s’en chargera. Avi, importateur de voitures Renault, nous a envoyé un véhicule très discret, pour nous emmener à destination. Nous arrivons à Herzliya, Idith nous fait une visite rapide des lieux, et nous essayons surtout de nous rappeler comment utiliser la trentaine de télécommandes de l’appartement ! Puis, direction le centre commercial le plus proche pour trouver quelques habits pour Antoine, et manger un morceau. Nous lui trouvons un super pyjama GAP TEL AVIV ! Trop classe. Grande pensée pour nos deux grands Par contre, le Mac Do nous laisse sur notre faim … Pas grand-chose dans le pain … Et les célèbres Mac Fleury sont faits avec des Smarties !!! Nous sommes très déçus. Direction l’appartement, car un taxi nous attend le lendemain à … 6h20 heure française, pour emmener les filles au Lycée Mikvé Israël, situé de l’autre côté de Tel-Aviv. Les filles préfèrent dormir dans le même lit, il faut dire que l’appartement est fait de 4 demi-étages … et qu’on est tous un peu perdus et surtout très fatigués.
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AuteurLes Basvil Archives
Avril 2020
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