L'AVENTURE TEL AVIV
Depuis notre arrivée en Israël, nous rêvons de "Dead Sea". Mais le trajet nous emmène en territoire occupé, il y a deux bonnes heures de route pour y aller, et les fins de semaine sont bien occupées par les cours de rattrapage de Mathilde et ses révisions du bac. Nous avions essayé d'y aller avec Grégoire, mais les alertes venant de la sécurité de Renault nous en avaient dissuadés. Bon, Flore ne fera pas de surf, mais goûtera l'eau de la Mer Morte ! Petite inquiétude la veille du départ, on nous annonce des records de température ... Cela tombe mal, ce lieu étant le point le plus bas du globe, à 400 mètres au dessous du niveau de la mer, la température y est déjà plus élevée que dans le reste du pays. Pour y arriver nous traversons la Judée (d'où vient le mot juif). Cette région montagneuse est traversée du nord au sud par une arête centrale qui culmine à 800 mètres d'altitude. Le versant oriental ne voit que très rarement la pluie. "Le désert de Judée, vaste étendue désolée, hérissée de roches escarpées, est une terre d'ermites, de prophètes et de rebelles." C'est là que Jésus se réfugie pour méditer. A souligner : MATHILDE A VU DES DROMADAIRES ! Disons que ça change de la géométrie dans l'espace ... La descente vers la Mer Morte est impressionnante : l'altitude, positive jusqu'au niveau de la mer Méditerranée, descend peu à peu, au milieu de paysages arides et désolés. Les arabes l'appellent "La mer qui pue", pour les bédouins, c'est Bahr-Lut, mer de Loth, en souvenir de l'épouse du patriarche, changée en statue de sel alors qu'elle fuyait Sodome au moment de sa destruction. (Genèse 19,26) Ezéchiel en parle dans ces termes : " Cette eau s'en va vers la région orientale; elle descend dans la Araba, arrive dans l'eau corrompue et l'assainit." (Ezéch 47,8-12) Non, ce n'est pas une légende : on flotte ! Comme un petit bouchon ! Et gare aux coupure, égratignures, même ces messieurs sont priés de ne pas se raser le jour même ... De nombreuses mises en garde vous accueillent : entrer dans l'eau doucement pour ne pas perdre l'équilibre, interdiction de se mouiller la tête, les yeux, ou les lèvres, se rincer rapidement en sortant ... De toute façon, franchement, personne ne risque d'oublier !!! Avec une teneur en sel de 24%, toute vie y est impossible. Ni plante, ni animal. Mais ses vertus curatives sont nombreuses dit-on. Il est même conseillé de s'enduire de boue (à acheter au centre commercial du coin) et de s'y laver ensuite. Nous avons tenté de visiter Massada, la forteresse imprenable, mais sachez que les sites ferment tôt en Israël. Plus tôt même que l'heure indiquée dans le guide souvent ... Peu importe, le cadre est majestueux, et les 43° à l'ombre ne nous empêchent pas d'escalader quelques rochers. On vous aime !
1 Commentaire
Frustrée de notre visite écourtée la dernière fois, je suis retournée à Césarée avec Flore, munie cette fois du guide Terre et Parole donné par maman avant mon départ. Une mine pour celui qui voudrait visiter la région en "vivant sa foi" comme dit Mathilde. Quelle étrange sensation à la lecture des Actes des Apôtres quand on y est ... "Il y avait à Césarée un centurion nommé Corneille." Actes 10 Paul, enfermé à Césarée avant son départ pour Rome, se défendait : "Je n'ai commis aucune faute contre la Loi des Juifs, ni contre le Temple, ni contre César.(...) J'en appelle donc à César !" Actes 24-25 Pour les amateurs de vieilles ruines, l'endroit vaut vraiment le détour. Après avoir passé le pont levis qui enjambe les remparts, on arrive par une jolie chapelle, leg des croisés. On imagine les courses de chars en traversant l'hippodrome, pour arriver au théâtre romain où on imagine cette fois des jeux bien plus cruels. Les mosaïques sont superbes, on les foule aux pieds en se promenant dans le temple d'Auguste. Puis on arpente un dédale de ruelles byzantines, où se tenaient de nombreuses échoppes, où se vendaient les denrées venant de toute la région ou arrivant par bateau. Nous sommes arrivées juste à temps pour assister à la projection d'un petit film en français retraçant l'histoire de la ville. Et bien nous y avons appris une chose qu'aucun guide ne nous avait dit, c'est que Césarée a été détruite surtout par quelques tremblements de terre successifs.
Nous comprenons mieux pourquoi les maisons et appartements sont maintenant tous équipés de safe room ... Ce n'est peut-être pas seulement pour les attaques chimiques ! Flore arrive la veille de la rentrée des classes des filles. Mauvaise nouvelle, elle ne va pas beaucoup les voir. Mathilde a ses épreuves d'oraux de langues pour le bac, et enchaîne avec un bac blanc et Antoine reprend le travail après les fêtes de Pessah, où la vie est très ralentie ici. Bonne nouvelle pour moi, je vais profiter d'elle calmement ! Nous nous sommes dit que c'était certainement la première fois que nous avions du temps pour papoter, marcher sur la plage, et même nous baigner toutes les deux ... Visiblement, il faut bien quelques jours d'adaptation en arrivant dans ce drôle de pays. Flore et Grégoire nous le confirment, et nous en avons fait l'expérience aussi. - Nous sommes au Moyen Orient, et le mot "balagan" résume bien l'organisation toujours assez approximative, voire totalement inexistante. Ça parle beaucoup, ça fait du bruit, mais rien n'avance ... Ce qui est parfois très frustrant, surtout pour Antoine actuellement ! - Des quartiers ultra modernes bordent des immeubles qui nous semblent peu accueillants : les appartements ont une drôle d'allure avec leur climatiseur accroché au balcon, et leur ballon d'eau chaude comme une grosse verrue sur le toit. Ceci dit, c'est très efficace, nous profitons du même système pour obtenir de l'eau chaude et croyez-moi, c'est vraiment très chaud ! Je me suis demandée pourquoi ils étaient noirs en Palestine, et blancs en Israël ... Et bien tout simplement parce qu'en Palestine ce sont des réservoirs qui leur permettent de faire face aux multiples coupures d'eau, et en Israël, ce sont des chauffe-eaux solaires. C'est d'ailleurs le premier pays au monde à utiliser ce système. - Nous n'avons plus l'habitude en France de voir nos paysages barrés par des fils électriques. Ces immense pylônes au milieu du désert gâchent un peu le paysage, mais il nous faut nous rappeler que c'est un pays qui fête ses 69 ans bientôt. Comme beaucoup de pays jeunes ou en développement, ils ne se sentent pas encore concernés par la protection de l'environnement ... - Le climat est très agréable mais aussi très changeant. Mer déchaînée un jour et mer d'huile le lendemain, on passe de 20° à 40° degrés très rapidement (surtout quand on décide ce jour-là de découvrir la mer morte ... ) - Tout se lit à l'envers : les cahiers, les dossiers de banque ou le catalogue IKEA s'ouvrent par la fin ... - Les panneaux sont écrits en 3 langues : hébreu, arabe et écriture latine et cela ne gêne personne de voir face à face la même ville écrite de deux manières différentes ... mais ça vous le savez déjà ! - Au niveau alimentaire, il vous faudra abandonner vos petites habitudes bien françaises. Impossible de trouver ici une pizza avec fromage et viande ou un cheeseburger !
Petite explication pour ceux que ça intéresse : "L'exigence de sainteté prônée par la Thora s'étend à tous les domaines de la vie, du plus collectif au plus intime, et comme la nourriture de l'homme tient une place de choix dans sa vie, il était normal que la Thora réglemente particulièrement cette activité. En réalité, aussi trivial que cela puisse paraître, il faut manger cacher parce que Dieu l'exige de son peuple !! La notion de sainteté nous demande de spiritualiser le monde matériel en maîtrisant nos sens. Ainsi, lorsque la Thora ou une instance rabbinique reconnue dresse une liste des aliments casher, cela ne signifie en aucune manière que les aliments interdits soient mauvais, sales ou malsains, mais souhaite seulement transformer la table familiale en lieu d'élévation et d'harmonie spirituelles." Alain Blum Tout homme qui mange des aliments non cacher ne pourra voir ses prières monter vers Dieu. Vous êtes prévenus ... Après lecture des multiples prescriptions dont je vous fais grâce, voici la loi qui m'a le plus surprise : on ne mélange pas les laitages et la viande tant à la préparation, qu'à la consommation voire à la vente. On ne mélange pas ce qui vient de la mère et ce qui vient de l'enfant ! On les cuisine même dans des espaces différents, avec d'autres ustensiles, et il faut attendre un certain nombre d'heures pour consommer l'un et l'autre. Adieu le plateau de fromage à la fin du repas ... On en profite, ce sont encore les vacances ... Bientôt la rentrée et nous allons retrouver nos messes du vendredi soir en anglais à Herzliya. Dimanche de Pâques, les moines et moniales invitent toute la communauté française après la messe à manger dans le jardin. La chasse à l’œuf est lancée par le Père Charles ! On va essayer de ne pas trop écraser les belles fleurs des sœurs ... Pauline se dispute avec sœur Gabrielle pour trouver son œuf, et le Père Charles remet son sachet au consul.
Puis repos dans le jardin, les sœurs bénédictines sont très bavardes finalement ... Notre rêve était d'aller au bord de la mer morte, mais cette région est déconseillée en ce moment. On décide donc de rester à Herzliya et de faire du surf ! Cours pour Antoine et les enfants à 17h ce soir. Pas de vagues, pas de vent ... On se demande si le cours ne va pas être annulé ! Quelques explications sur le sable avant de rentrer dans l'eau : Chacun aura réussi à prendre au moins une vague ! Finalement, heureusement qu'il n'y avait pas trop de vent ... On applaudit les champions !
Il va falloir se coucher tôt, réveil à 5h pour emmener Grégoire Prendre son avion. 5 jours, c'est court ... Grégoire n'a pas de chance. Alors que nous avons eu de belles journées et surtout des couchers de soleil magnifiques depuis notre arrivée, depuis hier le temps est mitigé. Bon, on a quand même réussi à tester la piscine, qui n'est pas franchement très chaude ! En tout cas, ça fait oublier à Greg ses partiels de maths. Cela ralentit un peu le départ ... Nous n'avons donc plus accès à la totalité du site à notre arrivée. Dommage, l'amphithéâtre romain attendra une prochaine visite. Mon but n'est pas de vous saouler d'informations historiques, mais tout de même, je profite des guides offerts par les amis des END (pour préparer leur visite ! : ) pour vous partager mes découvertes les plus passionnantes ...) Les premiers signes de présence humaine remontent à l'époque des Phéniciens. Mais l'histoire de la cité ne débute réellement qu'à l'arrivée des Romains, vers -22 av JC. Césarée devient même pendant 500 ans la capitale romaine de la Palestine. Ponce Pilate y a élu domicile, et Paul y passe 2 ans en prison avant d'embarquer pour Rome. Vers l'an 1100, les croisés s'en emparent. Césarée va changer maintes fois d'occupant, mais on sait que ses fortifications datent de Saint Louis. Puis les invasions successives par les armées musulmanes laissent la ville en l'état. Puisque nous sommes limités dans notre visite, nous décidons de longer la plage jusqu'à l'aqueduc que l'on aperçoit au loin. Cela permet à Grégoire de faire un peu d'escalade ! Visiblement, l'aqueduc est le lieu de retrouvailles des jeunes du coin, installés sous les arches à l'abri du vent pour fumer la chicha. Un couple de jeunes mariés vient aussi se prendre en photo au coucher du soleil.
Grégoire a très envie de découvrir où travaille Antoine. Dirction Tel Aviv, dans les locaux de WeWork où Renault loue un local. C'est un espace de Coworking, très gai et facile à vivre. On peut manger et boire sur place, louer une salle de réunion, des écrans sont disponibles partout ... Cela permet d'attendre les futurs locaux de RITA : Renault Innovation Tel Aviv ! Assis au bureau du chef. Et on peut jouer aussi avec les nombreuses cartes de visite ... Pour se détendre, des jeux style baby-foot, ou air hockey dans les couloirs : On laisse Mathilde et Antoine travailler, pendant que Pauline fait un exposé chez une copine. Malheureusement, les rues de Tel Aviv sont totalement désertes, car ce soir débute la fête de Pessah, et il ne fait pas chaud !
Nous allons tout de même découvrir le quartier de Sarona : c'est une ancienne colonie allemande, fondée par la société des Templiers. Joli but de promenade et coin de verdure bienvenu au milieu des buildings. Les jolies petites maisons allemandes sont devenues des magasins, mais les jardins sont restés. Mercredi 5 avril, Laure nous a invitées à Jaffa afin que les filles fassent connaissance. Marie-Ange venait d'arriver de France, elle est en terminale comme Mathilde, et Joséphine est en 4ème comme Pauline. Tancrède et Eugénie sont encore en primaire, et les 3 grands font leurs études supérieures en France. Jeux de société, chahuts, fous rires, l'ambiance est bonne ! Vous pouvez admirer ci dessus des photos de leur maison, avec son superbe bougainvillier, et de leur quartier. Le vieux Jaffa est plein de charme et vaut vraiment le détour mais le côté oriental est parfois un peu déroutant, avec des zones à l'abandon et donnant sur un port peu accueillant avec ses toits en tôle ondulée (même si c'est parait-il le plus vieux port du monde ...). Laure me donne des informations précieuses, des contacts pour rejoindre Israël Accueil notamment, et me propose surtout de nous joindre à eux pour les célébrations à venir. Antoine ayant eu des alertes par la sécurité de Renault nous déconseillant vivement d'approcher des territoire occupés et d'aller à Jérusalem pendant les fêtes de Pessah, nous étions bien embarrassés ... Mais à l'idée de partir avec eux en voiture, sachant que Bruno est attaché à la sécurité de l'ambassade, nous sommes beaucoup plus sereins. Entre temps, Grégoire est arrivé dans la nuit ! Impossible de le laisser dormir, et de rater ça ! Nous avons donc RV pour partir ensemble dimanche matin avec les Costantini, à 11 dans leur (grosse) voiture. Voici les murailles de Jérusalem, avec le Dôme du Rocher au loin. A notre arrivée, nous découvrons le jardin de Gethsémani. C'est un choc, nous n'étions pas préparés à découvrir d'un seul coup tant de lieux riches de sens pour notre foi, surtout aujourd'hui .... Ce petit terrain, rempli d'oliviers tourmentés, dont certains troncs font plus de 3 mètres de diamètre, est resté l'un des cadres naturels les plus proches de Jérusalem qui existait deux mille ans auparavant. Il conduit à la basilique, construite autour de la pierre où le Christ serait tombé, ressentant tristesse et angoisse. Voici la mosaïque illustrant ce passage que nous allons lire tout à l'heure. La messe des Rameaux est dite dans l'église du Pater Noster. C'est dans la crypte que Jésus aurait appris cette prière à ses disciples. On peut y lire le Notre Père dans toutes les langues : Nous ne sommes que quelques familles françaises, les catholiques en Terre Sainte ne sont qu'un tout petit troupeau ... Des familles installées à Jérusalem par choix pour leur apostolat, des religieuses, et des familles d'expatriés. Une petite trentaine au total. Les chants sont animés par la Communauté du Chemin Neuf, avec tam tam et guitare, et sont très joyeux, mêlant le français et l'anglais. Nous partageons un pique-nique et discutons avec les uns et les autres, pendant que les enfants chahutent. D'autres se dépêchent de tresser leur palme avant la procession, comme le veut la coutume. Mais cette fois, côté nombre, nous sommes ... submergés ! C'est le choc. Nous ne sommes plus du tout un petit troupeau ! Pour vous donner une idée de l'ampleur de la procession des Rameaux, veuillez admirer cette photo. Là encore, nous n'étions pas préparés à cette foule immense ... qui réunit des chrétiens locaux, arabes et israéliens, des pèlerins catholiques et protestants venus des quatre coins du monde pour l'occasion, des communautés religieuses et des expatriés comme nous. Les chants, dans toutes les langues, se mêlent aux youyous joyeux des femmes. Les franciscains dansent comme des fous, on chante plus fort que les voisins ... Quelle ambiance ! Les enfants du quartier nous encouragent et nous jettent du riz, en signe de bénédiction. Au 1er jet reçu sur la tête, je ne devais pas être très tranquille tout de même, car j'ai cru que c'étaient des petits cailloux ... ; )) La procession se fait malgré tout sous haute surveillance. A l'arrivée devant la Porte aux Lions, les soldats arrachent les nombreux drapeaux palestiniens, ce qui nous vaudra un petit stress au moment de la bousculade et un coup reçu dans la hanche par notre pauvre Pauline. Comme nous craignons que l'ambiance ne devienne tendue et les bouchons terribles, nous partons avant la bénédiction de l'évêque et les défilés scouts arabes palestiniens, très nombreux à Jérusalem. La tradition veut qu'ils défilent sur les murailles pour clôturer la journée. Ce legs date de l'occupation anglaise, ce qu'on vérifie aux tenues ! Notre pauvre Grégoire a eu du mal à profiter pleinement de cette folle journée, n'ayant pas dormi de la nuit. Mais il a réussi à ne pas s'évanouir sous le soleil écrasant au milieu de la foule et nous n'avons perdu aucun enfant, ce qui est un exploit ! Cette photo résume bien à mes yeux toute la complexité de cette ville sainte, entre vives tensions et démonstrations de foi ... Et pour ceux qui auraient envie de vivre ce moment avec nous, voici le lien vers une vidéo trouvée sur YouTube : nous sommes quelques mètres devant le cameraman ! Plus d'une semaine de silence ! Et oui, nous avons quitté Zvulun Street, et plus de connexion Internet jusqu'à nouvel ordre. Il nous faut avant tout ouvrir un compte en Israël et ce n'est pas possible actuellement car ce sont les fêtes de Pessah. Difficile d'imaginer tout ce que cela implique de France ... Personne n'est joignable, tout le monde est occupé le week-end précédent par un ménage complet des maisons, car on ne doit pas trouver trace de miettes de pain ou de farine, ni de levure. En souvenir de la fuite d'Egypte, on mange du pain sans levain, du pain azyme. Les rayons concernés dans les magasins sont même couverts de bâches ! Il nous faut donc faire le plein de pain et de pâtes pour une semaine. Je suis allée me renseigner sur Internet, la liste des recommandations pour préparer cette fête est tellement longue que je vous en fais grâce ... Nous quittons l'appartement sans regrets, même si nous y avons passé de bons moments. Très luxueux, il n'était tout de même vraiment pas pratique pour une vie de famille ... Aucun bureau ou table de travail pour Mathilde, 4 étages à monter pour déposer les courses dans la cuisine etc ... Admirez malgré tout la télé cachée dans notre pied de lit ! La classe ... Nous avons pris un seul repas sur la jolie terrasse. Beaucoup de vent, et beaucoup trop d'étages à monter. Avouez que la photo est bien prise, Antoine ressemble au Roi Louie du Livre de la jungle ... Voici donc notre nouvelle adresse : Shazar Street, 30 Herzliya 467 1716 ISRAEL Nous venons de recevoir une première enveloppe de courrier réexpédiée (merci Bruno !) balancée par le facteur au dessus du mur ce matin ... Heureusement qu'il n'y avait rien de fragile. Une semaine de délai mais normalement ça arrive ! Nous avons fait beaucoup de ménage dans les armoires avec les filles le week-end dernier, et ouvert le plus possible de cartons avant notre installation. Antoine était débordé de travail, avec entr'autre un RV au ministère des transports, et n'avait même pas vraiment réalisé que nous déménagions. Nous sommes donc parties avec les filles chez IKEA après avoir rendu les clés lundi après-midi, pour acheter des couettes, des oreillers, casseroles, assiettes, couverts, etc ... Mathilde profite de ses vacances comme elle peut, au milieu de ses cours de rattrapage. En Israël, les notions sont toutes terminées, et la dernière période sert uniquement à faire des annales de bac. Les élèves sont donc tous inscrits à des stages intensifs dans beaucoup de matières pendant les vacances. Elle a commencé par un stage intensif de 17 heures de maths (!), et enchaîne maintenant avec SVT et Physique-Chimie pour rattraper tous les cours qui lui manquent. Heureusement, les filles ont découvert la piscine ! Comme vous pourrez le constater, cette maison est beaucoup trop grande pour nous ... Nous avons pour l'instant une chambre pour nos grands (ou pour nos visiteurs) à l'étage, mais surtout un appartement avec cuisine, salle de bains et entrée indépendante, au sous-sol, appelé ici "basement". Pas de lit pour l'instant, mais cela ne saurait tarder.
Avis aux amateurs ! Voici la chanson que Pauline doit apprendre par cœur pour la rentrée. Toutes les classes vont la chanter pour la fête de Yom ha-Zikkaron : l’hommage aux soldats tombés pour la patrie. Voici ce qu'on peut lire sur le portail juif francophone : "Israël est le pays du souvenir, le judaïsme est la religion de la mémoire. L’histoire de ce peuple n’est comparable à celle d’aucun autre peuple. Par moments, elle fait figure de martyrologie. On n’y peut rien, c’est l’histoire du peuple juif, depuis les origines." Cela me fait quand même un drôle d'effet d'entendre Pauline chanter ça ... Jugez par vous-même : Pour vous changer les idées, voici le tube que Mathilde nous passe en boucle depuis notre arrivée. C'est en fait The official song of the Gay Pride ! Ne soyez pas surpris, Tel Aviv est la ville ayant la plus importante communauté homosexuelle au monde. |
AuteurLes Basvil Archives
Avril 2020
|