L'AVENTURE TEL AVIV
Je ne sais vraiment pas comment vous allez pouvoir vous retrouver dans mes articles ... Il se trouve que nous sommes le 3 novembre, et que j'en suis encore à vous raconter nos découvertes du mois de septembre ! Certains m'ont même demandé pourquoi Mathilde était encore avec nous. Je vous assure qu'elle a fait sa rentrée en prépa courageusement le 18 septembre comme prévu. Pourquoi tant de retard ? Plusieurs raisons à cela : - mes journées sont de plus en plus denses, entre mes cours de français à Pénélope et Inès, les cours d'anglais pour moi (à raison de deux séances de discussion par semaine et une vingtaine d'heures devant mon ordi, je vais bien y arriver un jour ...) - j'essaie également de suivre mon amie Raphaëlle, journaliste au Petit journal de Tel Aviv dans quelques-uns de ses déplacements. Interviews, découverte de nouveaux restaurants, déjeuners internationaux ... J'ai ainsi pu tester un restaurant indien de street food nouvellement installé à Tel Aviv, je vous livre d'ailleurs en avant-première son article qui paraîtra la semaine prochaine ! Captain Curry, un street food indien aromatique et haut en couleurs Un festival de couleurs et un éventail de saveurs pour ce délicieux fast-food indien au menu élaboré par le célèbre chef star Yonatan Roshfeld. On passe commande puis on récupère son repas déposé sur un petit plateau et ses couverts en plastique glissés dans un adorable écrin de tissu dont on choisit le motif, une jolie pochette que l’on peut ensuite emporter chez soi. On se régale autant de chicken kofta, ces boulettes de poulet frites et servies sur une sauce masala à la cacahuète et fleur d’osmanthus (32 Shekels), que de Panir, un tendre et onctueux fromage au lait de vache style Punjab à la crème de coco (54 Shekels). Le Mushroom palak (54 Shekels) est un délicieux plat végétarien à base de riz et de champignons variés (Portobello, Shiitake et « Elephant ears ») saisis et baignés dans une lait de coco aux épinards, tandis que les brochettes de poulet tandoori subtilement rosies au riz soufflé feront le bonheur des gourmets carnivores (54 Shekels). Autre spécialité du lieu, la truite aux tomates, curry et yaourt (64 Shekels), le Biryani d’agneau et de poulet (62 Shekels) et le superbe chou-fleur rôti au coco et subtilement relevé au curcuma, kafir lime et orange (34 Shekels). Quelques salades de crudités sont également proposées : carottes à la verveine ou concombres et leur émincé de châtaignes d’eau merveilleusement assaisonnés de jus de lime et masala épicé (12 Shekels).Peu de desserts hormis un sorbet d’ananas mais on complète volontiers le festin par un lassi à la mangue, au coco et aux épices ou un réconfortant thé aux épices ou une rafraîchissante boisson à la citronnelle, miel et gingembre (14 Shekels). Les plats sont à déguster sur place à l’intérieur, en terrasse, à emporter ou se faire livrer pour prolonger cet agréable voyage aux Indes. Raphaëlle CHOËL (www.lepetitjournal.com/tel-aviv) - vendredi 27 octobre 2017 Hier, c'était un déjeuner cosmopolite pour lequel Raphaëlle avait gentiment fait signe à sa voisine japonaise nouvellement arrivée. Puisqu'elle ne parle pas un mot d'anglais et ne sort que très peu, le but était de lui faire rencontrer une de ses compatriotes. Afin de les mettre à l'aise, j'avais été invitée pour lui tenir compagnie. C'était sans compter avec son grand cœur : nous étions finalement 8 : une roumaine, 3 françaises, deux japonaises et 2 israéliennes ! Je vous laisse deviner la nationalité de chacune : - les nombreuses activités réservées aux expatriés (mais ouvertes également à des français ayant fait leur Alya) et organisées par Israël Accueil : visites, club lecture, cafés rencontre ... toutes très sympathiques. Je vous livrerai d'ailleurs prochainement mes notes sur le Kibboutz Tsuba, la centrale Ashalim, la visite du souk Ha Karmel, la visite de Tel Aviv avec une architecte ... Imaginez un peu mon retard !!! - quelques soucis de santé (sans gravité aucune) mais qui sont toujours un casse-tête quand vous ne parlez pas hébreu, que vous ne maîtrisez pas le système de santé israélien, et que vous ne connaissez pas non plus le bon spécialiste. - un ordinateur en "burn-out" qui a bien occupé mon pauvre mari pendant plus d'une semaine ... Imaginez mon désespoir en réalisant que j'avais perdu toutes mes photos collectées depuis 1 an et demi. Heureusement qu'Antoine est un AS en informatique ... - des visiteurs, qui prennent le risque de venir nous voir, et semblent apprécier le pays ! C'est ainsi que je l'apprécie le plus moi aussi. Lorsque je peux partager mes découvertes ... Merci à elles ! La dernière photo est plus récente, puisqu'elle a été prise avant-hier, après un dernier bain délicieux le ... 1er novembre. Ceci explique notre coiffure coup de vent !!! Pardon : à eux. Nous avons eu la visite d'un bucois, qui nous a fait grand plaisir. Thierry, de passage à Tel Aviv pour le travail, est venu dîner un soir, après un trajet en Twizy avec Antoine. C'est tellement dépaysant d'accueillir ici, sous les palmiers, nos amis que nous côtoyons habituellement à Buc ! Pour finir sur notre quotidien : - Nous avons toujours quelques difficultés avec la bureaucratie israélienne : Nos factures d'eau ne sont toujours pas prélevées sur notre compte, malgré 3 tentatives successives pour mettre en route un prélèvement automatique. Nous recevons donc ce genre de courrier qui nous laisse quelque peu perplexe ... En revanche, l'arnona, taxe d'habitation locale, a été prélevée deux fois : auprès de notre propriétaire et sur notre compte. Rappelez-vous bien ce mot : BALAGAN ! Pour ceux qui suivent, cela résume bien la situation : c'est le bazar. L'expression qui revient le plus dans les conversations dans ce pays est "C'est compliqué". - Sans parler de ma carte bancaire qui a été avalée dans un distributeur. J'avais le choix entre 3 langues : hébreu, russe ... ou arabe. J'ai mis 15 jours à la récupérer, mais ça c'est de ma faute ! C'est arrivé un jour de shabbat, un vendredi, et je n'ai pas pensé à me présenter à cette banque le dimanche, jour ouvrable ici ! C'est pourtant simple ... Entre temps, elle avait été renvoyée à ma banque. - Toujours des fuites d'eau sur la terrasse, malgré le passage du jardinier la semaine dernière censé réparer le système d'irrigation de nos quelques plantations : Les petites taches noires, pas d'inquiétude, ce ne sont pas des cafards ... juste notre récolte d'olives ! - et pour terminer, notre Zoé est tombée en panne. Nous venons de la récupérer, ce souci-là est réglé normalement. J'ai donc décidé de ne plus tenter de respecter la chronologie des événements, car certaines journées sont si denses en découvertes, qu'il me faut 5 ou 6 articles pour vous les faire partager. Voici pour terminer une photo de ma petite famille très réduite, prise lors d'un repas à Bethléem. Vous ne les voyez pas si souvent en photo ... Antoine ne cesse de poser des problèmes cornéliens à Renault, tant sa situation ici est inédite pour la société, qui ne sait même pas à qui s'adresser pour l'aider à résoudre ses difficultés. Rien de nouveau, mais parfois un peu stressant. Ses sorties en Twizy sont toujours très remarquées : il a même eu un peu peur une fois car un israélien l'a doublé en Lamborghini pour lui couper la route ensuite. Il voulait juste s'en procurer un à tout prix ! Antoine lui a proposé un échange en bonne et due forme, je ne sais pas pourquoi, mais ça n'a pas marché.
Et notre Pauline cherche maintenant parfois ses mots en français ! C'est bon signe. Elle a assuré à sa prof d'anglais que le mot "péninsule" n'existait pas en français, simplement parce qu'elle le prononçait en anglais : "peninsula". J'ai bien ri ... Par contre, malgré mes efforts, je ne capte toujours pas un mot aux réunions parents professeurs à l'American School ... J'ai encore du pain sur la planche, moi !!!
0 Commentaires
Laisser un réponse. |
AuteurLes Basvil Archives
Avril 2020
|