L'AVENTURE TEL AVIV
Pourquoi Rome me direz-vous ? Et bien pour retrouver Jean-Paul que nous n'avions pas vu depuis très longtemps. Nous avions imaginé ce plan audacieux avec Pauline, lors de nos soirées en tête à tête de ce premier trimestre qui n'en finissait pas. Nous nous faisions tous une joie de nous retrouver tous ensemble pour Noël. Plus pratique (et surtout moins stressant !) pour Flore également, qui n'avait qu'une semaine de vacances avant de reprendre le travail. Nous avons passé une drôle de première soirée à l'aéroport pour attendre notre Mathilde, coincée à Nice par la tempête Fabien .... Après une nuit un peu compliquée, le trajet s'est fait finalement en bus le lendemain. Les retrouvailles ont été chaleureuses ! (La soirée a été longue, on lui envoyait des selfies pour lui changer les idées ... On a eu le temps : 7 heures d'attente à l'aéroport, quand même. ) Après une orgie de charcuterie (nous en avons mangé matin, midi et soir), de pizzas avec du fromage ET des lardons (pas casher du tout !!!), accompagnées d'un bon petit verre de Chianti, nous avons sillonné la ville éternelle pour éliminer tout cela. Non, pardon ... Pour espérer visiter quelques-unes des 950 églises que nous avons croisées, après un premier tri effectué par Jean-Paul. Admirez le plafond de l'église Saint Ignace de Loyola : J'avoue malgré tout un petit faible pour les mosaïques : celles de Sainte Praxède, Sainte Marie du Trastevere et Saint Clément, que nous avions étudiées avec Soeur Agnès à Latrun m'ont éblouie ! J'ai vraiment le béguin pour mes petits moutons de Jérusalem et Bethléem. Enfin, ce n'est pas nouveau ... Chacun sait que je voulais être bergère dans ma jeunesse ! "La frise du bas avec ses douze brebis entourant au centre l’agneau auréolé, immolé et vainqueur, figure les apôtres et donc tout le peuple de Dieu. Les moutons qui viennent de la gauche sortent de Bethléem et représentent les chrétiens venus du paganisme, par référence aux mages. Alors qu’à droite arrivent de Jérusalem, identifiée par la croix sur la porte et le coq en bas des marches, les chrétiens issus du judaïsme." Nous avons passé un merveilleux séjour, mais je crois que si nos pas nous ramènent un jour en Italie, nous aurons envie de découvrir maintenant la Toscane ... Nous ne sommes décidément pas des rats des villes, même basses ... Lors de cette deuxième semaine de vacances, nous sommes donc revenus à Herzliya avec Grégoire et Mathilde. J'avais promis à Grégoire de ne pas lui prévoir un emploi du temps trop chargé, et de toute façon, Antoine reprenait le travail. Une seule journée de balade prévue dimanche, après la messe à Abu Gosh : Jérusalem pour la fête des Lumières. Il fallait en profiter : pour une fois que Hanouka tombait pendant les vacances de Noël. Avec la dernière bougie allumée ce soir, en plus ! Rappelez-vous, cette fête commémore le miracle de la fiole d'huile qui aurait brûlé 8 jours afin de purifier le Temple souillé par les Séleucides ... Jérusalem
Au Mur des Lamentations en dominos bien alignés ces messieurs très chapeautés sont perdus en dévotions Chema Israël, Adonaï est notre Dieu Voici son peuple valeureux Par qui la grâce abonde sur lui repose le salut du monde La grande dame au visage mordoré surplombant la foule amassée attend son heure, bien calmement L'heure viendra assurément Où résonnera son chant plus fort. Le muezzin, c'est certain vous réveillera de bon matin du minaret voisin Au Saint Sépulcre, non loin de là le calme revient peu à peu Six familles se partagent les lieux c'est bien du tracas Mais le tombeau est vide vous pouvez rentrer chez vous Son cadeau est bien plus doux puisqu'il demeure en chacun de nous
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En ces jours-là, paraît Jean le Baptiste, qui proclame dans le désert de Judée : « Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche. » Jean est celui que désignait la parole prononcée par le prophète Isaïe : Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers. Lui, Jean, portait un vêtement de poils de chameau, et une ceinture de cuir autour des reins ; il avait pour nourriture des sauterelles et du miel sauvage. Alors Jérusalem, toute la Judée et toute la région du Jourdain se rendaient auprès de lui, et ils étaient baptisés par lui dans le Jourdain en reconnaissant leurs péchés. Matthieu, 3 (1-6) Les frères et sœurs d'Abu Gosh ont pour habitude de chanter les laudes dans le désert, à Nabi Mussa, chaque deuxième dimanche de Carême et les amis de la Communauté sont invités à venir prier avec eux. On ne s'en prive pas, vous pensez bien ... Un pique-nique partagé après la messe, et on saute dans nos voitures pour suivre le bus. Mais quand il pleut, comme cette année, la sortie est annulée, et si on a de la chance, repoussée à la semaine suivante ! Voici quelques jolis souvenirs glanés ces 3 dernières années : On finit toujours par une photo de la famille au complet, avant de partager un thé bien chaud et un bon gâteau : Après la prière, les photos souvenir avec les copines ! Enfin celles qui restent ... ; ) Quand on a un peu de chance, le soleil couchant illumine le caravansérail au moment de rejoindre nos voitures.
Nous nous sommes retrouvées le 22 novembre à l'abbaye pour commencer la récolte. Les sœurs les plus vaillantes sont venues nous aider, et chacune a choisi son poste : Perchée, au sol, ou cachée derrière une branche ! Les sœurs n'ont pas pu cette année venir à bout de la récolte, car elle était plus qu'abondante, et ces derniers mois intenses à l'abbaye. Suite au décès du Père Charles, la visite du Supérieur général afin de désigner son successeur a quelque peu surchargé leur emploi du temps déjà bien occupé avant Noël. J'ai donc battu le rappel auprès des copines pour organiser une dernière cueillette avant l'arrivée de l'hiver. De Jérusalem, Bethléem et Tel Aviv, nous étions 7 au rendez-vous. Une belle journée ensoleillée et ... sportive ! Après un pique-nique partagé à l'hôtellerie, nous allons chercher le dessert sur l'arbre ... Nous avons fini Laurence Dorothée et moi à la nuit tombée, n'ayant pas de contrainte horaire et d'enfant à aller chercher à l'école. On n'arrête pas une équipe qui gagne ...
On dirait qu'il a fait ça toute sa vie ... vous ne trouvez pas ?
On me réclame du vécu ! Du quotidien ! De l'intimité familiale ! OK ... Pour tout vous dire, cette rentrée n'a pas été facile, et je n'avais pas envie de partager grand chose. J'ai mis sans doute un peu de temps à digérer l'idée de revenir pour 3 ans, et Renault n'a rien fait pour faciliter notre retour. Pauline, de son côté, n'a pas caché sa joie de revenir en Israël, et repartait pleine d'envies et de projets, mais le départ de sa chère amie Kalyani ("Mais maman, j'étais tellement sûre qu'elle, elle ne partirait pas puisqu'elle habitait en Israël !") juste avant son anniversaire a jeté un froid sur toutes ses bonnes intentions. Antoine, de son côté, est reparti en France deux jours après mon arrivée le 30 août. Et oui, c'est une donnée qu'on ne prend pas forcément en compte : beaucoup de femmes expatriées passent une bonne partie de l'année seule avec leurs enfants dans un pays étranger pendant que leurs maris jouent les globe-trotteurs. Bon, de ce côté-là, il semblerait que de nouvelles restrictions budgétaires chez Renault-Nissan-Mitsubishi limitent un peu les déplacements. Très égoïstement, tant mieux pour moi ! Et Antoine est rentré de ce voyage avec l'intuition qu'il valait bien mieux pour nous rester en Israël, le temps que la situation s'apaise un peu chez notre constructeur préféré. Ravi de nous garder encore 3 ans, notre propriétaire s'est lancé dans une vague de travaux et d'achats divers, c'est Noël-Hanouka rue Shazar ! Enfin, c'est juste l'Avent ! Parce que quel bazar ... Certes, l'état de notre mur pouvait inquiéter. Afin de le consolider, une équipe d'ouvriers parlant roumain et russe, plus quelques mots d'hébreu, est venue pendant une quinzaine de jours fabriquer une sorte de coffrage en béton avec des poteaux de soutènement. (Je vous promets que Google Traduction donne des résultats ... surprenants !) Le résultat (des travaux) est tout à fait correct, et notre mur tout propre. Il n'y a que le bodyboard et les plantes qui n'ont pas apprécié ... Rassurez-vous, on avait pensé à ranger le matériel à temps. On l'a juste remis en place un peu trop tôt ... Une petite (grosse pardon, rappelez-vous le crachin normand n'existe pas dans ce pays) pluie, et la peinture a dégouliné sur la housse ! Alors que je signalais les coussins des fauteuils extérieurs déchirés, on nous a proposé un nouveau mobilier de jardin. Allons-y ... C'est Pauline qui se régale ! Pour jouer du ukulélé, c'est assez cosy. Antoine aussi apprécie assez d'y piquer un petit roupillon. Vous savez, la sieste chez les corses, c'est sacré ... Surtout après 2 heures de body ! Nous avons vu partir l'été dernier 5 familles amies, qui ont laissé un grand vide à Tel Aviv. On se reverra ... On s'est d'ailleurs déjà revus pour celles qui sont en France. Alors on se secoue, et on accueille les nouveaux venus. La soirée Hanouka-Noël est prévue à la maison le 19 décembre. Nous avons fait connaissance Pauline et moi d'Arthur, Diane et leurs 3 filles, qui habitent Jaffa, un soir où on traînait devant l'ancienne maison de Bruno et Laure. Antoine était en France pendant 10 jours, il fallait bien s'occuper un peu. Nous étions en train de jouer avec une adorable portée de chatons quand nous avons entendu parler français ... Pauline s'est si bien entendue avec Amélie, leur fille aînée, que nous avons immédiatement pris rendez-vous pour une visite du street Art du quartier Florentine avec Israël Accueil la semaine suivante. Et de mon côté, j'ai fait signe à Diane pour m'aider à ramasser les olives à Abu Gosh ! Heureusement, Elisabeth et Karine sont là, et bien présentes ! Toujours prêtes à me tirer d'un faux pas, quand je me suis trompée de plaque d'immatriculation pour payer mon parking par exemple ... puisqu'elles parlent hébreu bien sûr. Des petits dîners à 4 bien sympathiques, du sport pour les plus motivées ... Du shopping quand le froid revient (Je ne me plains pas, hein ! La pluie arrive seulement maintenant ...) des échanges de livres, des visites et des marches, je suis toujours partante. Léonie et Véronique, Sylvie quand elle peut, se joignent à nous. On fait un peu de botanique au passage, on ramasse des noix ou de la myrte sauvage ... J'ai décidé aussi de me remettre à la peinture avec Laurence. Ce n'est pas toujours très rentable, car on met jusqu'à 2h30 pour parcourir les 80 kms qui nous séparent. Alors on rentabilise ! Quand elle vient me voir, on marche sur la plage, ou elle pique une tête dans la piscine, et quand je vais jusqu'à Jérusalem, on visite un lieu saint le matin avant de jouer les artistes. Vous découvrirez les lieux avec moi bientôt ... Il fallait bien que j'étrenne la superbe boîte de pastels de Charlotte ! Et je pique parfois la boîte d'aquarelle de Pauline ... La semaine dernière, j'ai passé la journée à Ikéa pour essayer de meubler l'Open Lab : coussins, vaisselle, de quoi améliorer un peu l'ordinaire. C'est design, certes ! Mais bon sang, que c'est inconfortable. On se croirait dans La chtite famille, pour ceux qui ont vu le film. Et des petits dîners gais et chaleureux pour affronter les frimas de l'hiver qui arrivent ... Je vous partage la vidéo de Frère Raphaël qui nous a bien fait rire ce soir-là. On est au Moyen Orient, rappelez-vous. Pas sûre que ce soit l'humour en vogue à Paris en ce moment. Et oui ! Le métier de chamelier ne s'improvise pas ... Il nécessite quelques rudiments de Physique ! Pauvre chameau, tout de même ... Voilà une découverte qui renvoie notre vieille Europe au rang de petit joueur. Alors qu'on vivait encore de chasse et de cueillette, au Néolithique, c'est un village de 3000 âmes qui vient d'être mis à jour, avec des greniers bien garnis (de lentilles surtout !), et de jolies maisons bordant les ruelles, à Motsa près de Jérusalem : mobile.francetvinfo.fr/culture/patrimoine/archeologie/jerusalem-une-decouverte-archeologique-incroyable_3691351.html#xtref=android-app://com.google.android.googlequicksearchbox/https/www.google.com Avec cette petite vidéo, plutôt destinée aux enfants, vous pourrez sans doute revoir un peu vos bases archéologiques, si les fondations ne sont pas très stables : Voici la première d'une longue série de photos de chats prises ici. Je m'en souviens très bien, nous rentrions d'une balade sur la plage au coucher du soleil. Et comme ici il descend beaucoup plus vite que chez nous, comme chacun sait, nous sommes rentrés à la nuit noire. Ce joli chat tigré était confortablement installé dans le creux d'un arbre au bord de la plage. Des chats au bord de l'eau, me direz-vous ? Curieux tout de même ... Et bien la preuve : il n'était pas tout seul !!! Nous avons malheureusement sur le sable une benne à ordures qui les attire beaucoup. Elle accueille les déchets des nombreux restaurants qui longent les planches, et les sacs poubelles placés à intervalles réguliers sur la plage (qui ne servent pas assez à notre goût ...). Vous êtes donc accueillis au sortir du bain par un concert de miaulements, d’acrobaties et de combats singuliers pour sauver son dîner. Pour votre culture, la présence des chats en Israël est une vieille tradition. Mon petit doigt m'a dit que le pays était tellement infesté de rats du temps de l'occupation ottomane, que les anglais, en arrivant en Palestine dès 1923, ont eu recours aux chats égyptiens afin de les éradiquer. Depuis, la plupart de ces chats sont sauvages, et très farouches. Mais ils font partie du paysage, et sont nourris par la population (quand ce n'est pas par Jeanne, notre fille adoptive, qui partage avec eux la boite de thon de son pique-nique ...) Il n'est pas rare de voir de petites boites ouvertes de-ci de-là au sortir des supermarchés. Près de la maison, c'est une gentille grand-mère aux cheveux rouges, la Baba Yaga des chats en quelque sorte, qui les nourrit tous les soirs : Mais cela ne va pas sans quelques dommages collatéraux. A Jérusalem par exemple, leur prolifération désordonnée prend une telle ampleur, que la mairie semble quelque peu dépassée par la situation :
https://www.capital.fr/lifestyle/a-jerusalem-le-casse-tete-de-la-proliferation-des-chats-1337543 Et bien ça alors ... Même si ça n'empêche pas de se faire du mouron, c'est quand même bon pour le moral, non ? L'Open Lab élu firme de l'année par le site de la Chambre de Commerce France - Israël. Alors ... Le souci, c'est qu'il y a des obligations collatérales qui n'emballent pas franchement Antoine. J'avoue que de mon côté, je ricane un peu. Le voir se faire maquiller alors que je n'arrive même pas à lui faire mettre de la crème solaire, vous m'avouerez que c'est un comble !!! Pour lire l'article, cliquer ci-dessous : https://www.israelvalley.com/2019/10/la-boite-francaise-de-lannee-disraelvalley-renault-et-nissan-a-tel-aviv/ Il m'a avoué que lorsqu'il est arrivé au bureau et qu'il a vu l'équipe de tournage au complet, il a failli faire demi-tour ! C'était pourtant juste un petit film de promotion pour Atidim, l'espace où sont ses bureaux. Mais avec tout ça, les bureaux ne sont toujours pas opérationnels ... 5 mois après le Grand Opening. Très agaçant. Mais quand on sait qu'il faut l'accréditation Renault, des badges qui fonctionnent, une bonne connexion, mais sécurisée aussi, un contrôle incendie, un contrôle sécurité ... Et après tout ça, il va falloir trouver une entreprise pour faire le ménage, une personne pour l'accueil, des mécaniciens pour entretenir les voitures ... C'est sûr qu'il ne s'ennuie pas ! Pour vous tenir informé en direct de la croissance de la Team, voici une photo de toute l'équipe, dans ses plus beaux atours, lors d'une batmitzva à laquelle tout le monde était convié. Une soirée fort sympathique, dans un cadre de verdure très accueillant, pour entourer la reine d'un soir : Antoine garde son humour et s'amuse comme il peut, je vous laisse découvrir sa dernière blague : Son téléphone n'a pas tellement apprécié de lui servir de guide lorsqu'il roulait en twizy, à la belle époque où ils avaient encore le droit de rouler ... (En effet, depuis mars 2019, Antoine n'a plus le droit de les utiliser, car Israël ne sait pas comment les classer.) Suite à une petite surchauffe de la batterie qui a gonflé, voici à quoi ressemble son écran : Pour résoudre le problème, Antoine a trouvé une astuce avec les moyens du bord : Vous reconnaîtrez l'objet du délit : une simple pince à linge Ikéa. Comme vous pouvez l'imaginer, cela intrigue beaucoup ses interlocuteurs ... Antoine leur a donc fait croire que c'était un moyen révolutionnaire pour sécuriser son authentification. Sachant qu'il travaille dans la cybersécurité, les gens n'osent pas mettre sa parole en doute ! On s'amuse comme on peut ...
La période de fête, qui s'étale sur un mois, vient de se terminer, avec son lot de surprises pour les expatriés : - les magasins seront-ils ouverts ? Si c'est le cas ... jusqu'à quelle heure ? - mais quels sont ces chants qui s'élèvent dans la nuit ? - à partir de quelle heure la circulation est-elle interdite ? - mais à quoi servent ces cabanes devant les maisons et sur les balcons ? - pourquoi voit-on des palmes et des cédrats dans les vitrines des magasins ? - et pour Antoine : quelle est la règle en Israël pour les jours de congés ? Même ses collègues sont bien embarrassés pour lui répondre ! ROSH HASHANA Bonne année 5780 à tous ! Shana Tova ! Cette fête célèbre la nouvelle année civile du calendrier hébraïque. On y sonne le shofar, pour appeler le peuple à la techouva, un examen de conscience qui dure 10 jours. Dieu fait l'examen du monde ... Voici le souhait à offrir à ceux qu'on aime : "Soyez inscrit dans le livre de la vie !" Une tradition ashkénaze veut que l'on trempe des quartiers de pomme dans du miel, en se souhaitant une année aussi suave que la pomme et aussi douce que le miel. Voici les voeux du Frère Louis-Marie à l'attention de toute la Communauté juive pour la nouvelle année : BON. J'avoue tout ... Pour notre part, nous avons profité d'un week-end exceptionnel de 5 jours à l'école américaine pour nous évader. Pauline est rentrée en classe depuis 1 mois et demi, et il va falloir tenir encore 2 mois avant les vacances de Noël ... Direction Istanbul ! Nous avons beaucoup marché, beaucoup visité, bien dormi ... et rechargé nos batteries car cette rentrée a été un peu difficile. Nous vous emmenons découvrir la grande Mosquée bleue avec nous : Non loin de là, sur les rives du Bosphore, nous visitons Sainte Sophie, gigantesque basilique du VIe siècle, devenue une mosquée, puis un musée : Cette fois, le Palais de Topkapi nous invite au pays des 1001 nuits : Avec pour terminer un magnifique coucher de soleil sur la Corne d'Or au son des muezzin, du haut de la tour Galata. Trève de plaisanterie, nous sommes partis bien loin de Tel Aviv ! Alors. Reprenons. Rosh Hashana prépare à la grande fête de ... YOM KIPPOUR, le jour du Grand Pardon. Fermeture des frontières et de l'espace aérien, suspension des programmes à la télévision comme à la radio, routes interdites aux voitures, c'est un jour de jeûne et de purification. Pour beaucoup, c'est aussi le jour où on retrouve le bonheur de se promener sur les routes et autoroutes libérées de toute voiture et embouteillage ! A nous les vélos, rollers, poussettes et trottinettes ! Pauline a pu ainsi rejoindre Tel Aviv avec son amie Kalyani, pour une balade qu'elle n'est pas prête d'oublier : SUKKOT, la fête des Tentes, célèbre dans la joie l'assistance divine reçue par les enfants d'Israël lors de l'Exode. C'est une fête très joyeuse, qui rassemble petits et grands pour quelques jours dans une cabane, au moins pour les repas. Je vous partage la vidéo prise par mon amie Laurence de son balcon à Jérusalem, lors de la soirée qui marque le début des festivités : Cela fait bien longtemps que j'avais envie de faire un tour à Jérusalem pour admirer les sukkot, construites avec les moyens du bord devant les maisons, sur les balcons, ou sur les toits. Elisabeth, qui ne recule devant aucun de mes caprices, m'a donc emmenée passer une merveilleuse journée dans les Michkenot, ces premiers quartiers construits hors des murailles de la vieille ville au XIXe siècle. Comme je me suis perdue en arrivant en voiture dans le quartier orthodoxe, j'ai pu croiser les papas accompagnés de leur fils, couverts de leur châle de prière, et portant les 4 espèces, de façon bien établie : main droite ou main gauche, à l'endroit ou à l'envers, la couleur et la taille des fruits et des plantes, tout est codifié. Il s'agit : - d'une feuille de palme - d'une branche d'olivier - d'un cédrat - d'une branche de myrte Ces 4 espèces symbolisent les différents niveaux de connaissance de la Torah. Les rassembler exprime donc l'unité de la nation, au delà de nos différences. C'est joli, non ? Ils vont ainsi prier au mur des Lamentations tous les jours pendant cette semaine de fête. SIMHAT TORAH termine les festivités en beauté. C'est littéralement la joie de la Torah. On reprend la lecture du texte sacré à son début, la Genèse, après avoir déroulé le texte jusqu'au bout. On danse dans toutes les synagogues et devant le Mur des Lamentations, avec les rouleaux dans les bras. (Et mon ami Baruch m'a confié qu'on y buvait beaucoup aussi ! D'où l'impossibilité pour lui de participer à un cours d'anglais le lendemain ...) Moi, j'aime sortir des sentiers battus. En compagnie d'Agnès et Dorothée, me voici en vadrouille dans la ville de Bethléem, pour une journée hors du temps. J'avoue, j'ai un petit faible pour la rue de l'Etoile, que Marie et Joseph auraient suivie avant de s'arrêter à la crèche. Nous voici Agnès et moi en train d'immortaliser les merveilleuses maisons en pierre calcaire qui la bordent, flanquées de leurs portes d'un subtil camaïeu de verts : Non loin de la place de la Mangeoire, c'est un balcon suspendu qui m'arrête : Nous avons poussé la porte d'une vieille bâtisse, restaurée par de jeunes artistes qui y exposent leurs mosaïques, ainsi que de jolies pièces de poterie. Voici la photo de la cour, encombrée de détritus, avant les travaux : on voit à peine le haut de la porte sous les décombres. Lors de votre prochaine visite, vous pourrez même y prendre un petit rafraîchissement, à l'ombre de ces arbustes. Nous avons découvert ensuite une Guest House du dernier chic, tenu par un jeune cuisinier prometteur, il vous accueillera non loin de la basilique lors de votre prochain séjour. Et il parle français ! N'oubliez pas de pousser jusqu'à la terrasse sur les toits, pour y déguster un coca avec une rondelle de citron ! (private joke ; )) A l'heure du déjeuner, nous sommes allées découvrir un improbable petit restaurant à ciel ouvert, face aux collines de Palestine. Toute la cuisine palestinienne vous sera préparée avec amour et servie avec une bonne limonana fraîche. Vous pourrez même poser avec le canari de notre hôte sur l'épaule, pour une petite photo souvenir ! Les campeurs sont les bienvenus, et pourront planter leur tente sur les restanques, derrière le restaurant. Les canapés vous attendent : Avec pour finir, une petite promenade digestive à flanc de colline, avant de retrouver la grande ville ...
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AuteurLes Basvil Archives
Avril 2020
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