L'AVENTURE TEL AVIV
Je paierais cher pour pouvoir me balader dans la vieille ville avec mon appareil photo en ce moment ... A défaut, voici un reportage diffusé sur Arte qui vous montre Jérusalem comme vous ne l'avez jamais vue ! Petite anecdote retenue : la seule fois dans l'histoire où le Saint Sépulcre a été fermé plusieurs semaines remonte à l'an 1349, lors d'une terrible épidémie de peste noire ...
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Bienvenue à El Azarieh, en arabe le village de Lazare ! Eh oui, lorsqu'on pose le pied pour la première fois en Terre Sainte, c'est souvent une découverte : on peut être arabe ET chrétien. La liturgie nous a emmenés deux fois à Béthanie ces derniers jours. Nous y voyons Marthe reprocher à Jésus de ne faire aucune remarque à sa sœur Marie qui ne l'aide point, par exemple. (Comme je me retrouve en elle !) Et Jésus de lui répondre : "Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour beaucoup de choses. Mais une seule est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, elle ne lui sera pas enlevée." En admirant ce tableau de Henryk Siemiradzkic, je me vois dans les jolies collines de Palestine. Franchement, on s'y croirait ! Mais en pénétrant dans la ville de Béthanie, située derrière le mur à 5 kilomètres à peine de Jérusalem, c'est davantage le bazar de la circulation qui saute aux yeux. Ses maisons montent en pente douce, au revers du Mont des Oliviers, tandis que nous apercevons un peu plus loin un clocher italien jouxtant le minaret voisin. Devant l'église, de nombreux vestiges attestent de la vie d'une communauté chrétienne aux périodes byzantine et croisée. Mais pénétrons plutôt dans la petite église, en forme de croix grecque. Sa coupole, ornée de 4 panneaux de mosaïque, représentent les passages d'évangile ayant pris place ici : - les séjours de Jésus chez ses amis (Jean 11, 11-17) - le souper chez Simon le lépreux 6 jours avant la Pâque (Mat 26, 6-12) - l'onction de parfum par Marie (Jean 12,1-8) - et bien sûr la résurrection de Lazare (Jean 11, 1-43) Il y avait un homme malade; c'était Lazare de Béthanie, le village de Marie et de sa sœur Marthe. Marie était celle qui versa du parfum sur les pieds du Seigneur et qui les essuya avec ses cheveux; c'était son frère Lazare qui était malade. (...) Jésus, étant arrivé, trouva que Lazare était déjà depuis quatre jours dans le sépulcre. (...) Marthe dit à Jésus: «Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Cependant, même maintenant, je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l'accordera.» Jésus lui dit: «Ton frère ressuscitera.» «Je sais, lui répondit Marthe, qu'il ressuscitera lors de la résurrection, le dernier jour.» Jésus lui dit: «C'est moi qui suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s'il meurt; et toute personne qui vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela?» Elle lui dit: «Oui, Seigneur, je crois que tu es le Messie, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde.» Jésus, de nouveau profondément attristé, se rendit au tombeau. C'était une grotte; une pierre fermait l'entrée. Jésus dit: «Enlevez la pierre.» Marthe, la sœur du mort, lui dit: «Seigneur, il sent déjà, car il y a quatre jours qu'il est là.» Jésus lui dit: «Ne t'ai-je pas dit que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu?» Ils enlevèrent donc la pierre de l'endroit où le mort avait été déposé. Jésus leva alors les yeux et dit: «Père, je te rends grâce de ce que tu m'as exaucé. Pour ma part, je savais que tu m'écoutes toujours, mais j'ai parlé à cause de la foule qui m'entoure, afin qu'ils croient que c'est toi qui m'as envoyé.» Après avoir dit cela, il cria d'une voix forte: «Lazare, sors!» Et le mort sortit, les pieds et les mains attachés par des bandelettes et le visage enveloppé d'un linge. Jésus leur dit: «Détachez-le et laissez-le s'en aller.» Je vous promets que c'est une expérience à vivre : descendre au fond du tombeau et en remonter ses marches abruptes. Vous pourrez demander à Flore que vous apercevez ci-dessous ...
Savoir que ce passage des évangiles annonce l'arrestation de Jésus, et précède de quelques jours sa Passion, savoir aussi que Lazare a dû fuir ensuite les persécutions puisqu'il dérangeait par sa simple présence ... C'est en quelque sorte ici que prend fin la vie publique de Jésus. Alors les principaux sacrificateurs et les pharisiens assemblèrent le sanhédrin, et dirent : Que ferons-nous ? Car cet homme fait beaucoup de miracles. (...) Dès ce jour, ils résolurent de le faire mourir. Mais avec Marthe et Marie, nous pouvons affirmer aussi qu'il y a une vie après la mort, et que nous ressusciterons avec le Christ ! Tout d'abord, pour être honnête, nos 3 grands se réjouissent plutôt à l'idée que nous rentrions cet été. Et une fois la nouvelle digérée, nous sommes heureux aussi de revenir chez nous. On a du temps, en ce moment, hein ? Alors on fait des plans sur la comète pour enfin retrouver tous ceux qu'on aime, et qu'on croise à peine l'été ... En attendant, nos enfants en France vont le mieux possible. Pas de virus dans les parages, et ils sont en très bonne compagnie. Voici Flore avec sa chère amie Ségolène, qui partage son appartement à Montrouge : Grégoire, de son côté, a profité de son dernier week-end de liberté pour partir à Lille. Une bonne journée chez son parrain Dominique, et une autre avec les parents de Jeanne, avant de partir s'installer chez Valérian à Buc. C'est la fête ! Merci Isabelle de lui ouvrir ta maison ... Du côté de Toulon, Mathilde profite du soleil sur la terrasse, avec les copines de coloc. Au programme, déjeuner de fête pour la Saint Joseph, journée de bénévolat à l'hôpital pour reconditionner des masques périmés, et petite vidéo pour la Journée de la Trisomie 21 : TOUS DIFFÉRENTS ! Grande première, nous avons fait un Skype tous ensemble dimanche soir. L'idée ne nous était même pas encore venue depuis 3 ans ! Bon, on a mis un peu de temps à voir tout le monde dans le bon sens et avec le son, mais au moins on a bien ri. Allez, soyons honnête quand même : Antoine s'est tellement dépensé sans compter pour mettre au monde son Lab, c'est un peu douloureux de l'abandonner au moment où il est plutôt au centre de toutes les attentions. Au salon MuniExpo par exemple : si vous êtes intéressés par le sujet de la mobilité du futur, voici quelques extraits d'une table ronde où Antoine se trouve aux côtés du Directeur général de la ville de Jérusalem, celui de Tel Aviv, et le maire de Kfar Saba. (en anglais par contre !) Antoine venait d'apprendre juste avant que c'était la fin de l'aventure pour nous. Son collègue et ami Amos lui a d'ailleurs dit en riant qu'il avait légèrement profité de l'audience pour régler ses comptes avec : - L'IA qui lui doit des sous depuis 3 ans, - Le Ministère des Transports qui lui interdit de rouler avec ses Twizy depuis un an, - sans parler des deux derniers Twizy commandés et bloqués justement à la douane depuis 9 mois ... Un des auditeurs a dit à Antoine qu'il avait dormi la plupart du temps, sauf quand c'était lui qui parlait ! Méfiez-vous, mon mari devient de plus en plus israélien ... Vous allez avoir des surprises à notre retour. Le plus frustrant, dans l'histoire, c'est que les Twizy sont arrivés juste avant la fermeture des locaux. Tous beaux, tous neufs, et même pas le temps de les étrenner ... Les collègues d'Antoine essaient tant bien que mal de travailler de chez eux, mais ... Ils souffrent. Lors des calls, Antoine entend les enfant hurler et tambouriner derrière la porte. L'un d'eux, dont je tairai le nom, l'a supplié hier de le laisser retourner au bureau. Le chef a dit non, les consignes sont strictes. Nous risquons 6 mois de prison et 5000 ILS d'amende. Mais effectivement, lorsqu'on admire la pièce où il travaille ... Cela laisse songeur : Quelques tensions en allant faire nos courses également. Un homme à qui l'on demandait de respecter les consignes sanitaires et de s'écarter a eu un moment d'humeur et ... a fait valser les étals de fruits et légumes. C'était déjà un peu long de rentrer par groupe de 10, à 2 mètres de distance, mais lorsqu'il faut que la police intervienne, cela complique un peu les choses. Du côté d'Herzliya, l'ambiance est bonne, surtout quand on célèbre la fin de la quarantaine de Jeanne. Nous avons fait la fête en compagnie de son ami Ruben, et ils nous ont régalé de sushis maison absolument délicieux. On n'a même pas réussi à finir les plateaux ! Et moi, je continue d'aller faire les courses en longeant la plage (quel luxe !) malgré l'interdiction de sortir à plus de 100 mètres de chez soi. J'imagine qu'avec mon caddie, ça passe. Par contre, de jour comme de nuit, je suis vraiment seule au monde ... Et heureusement qu'on peut admirer le coucher de soleil de la terrasse, on en profite encore en attendant Piriac ... Chers tous, je vous souhaite beaucoup de courage pour vivre cette étrange période, dans l'espérance que notre monde en sorte plus beau, plus humain, et plus raisonnable.
Prenez soin de vous ! La nouvelle est tombée en février : nous rentrons cet été. Je vous tairai la façon dont nous l'avons appris, ce fut un peu lamentable. Cela ternirait le blason de notre chère firme au célèbre losange, qui n'a vraiment pas besoin de ça en ce moment. J'avais pourtant déployé beaucoup d'énergie depuis septembre pour réorganiser notre vie ici en vue des 3 prochaines années et à me persuader que c'était bon pour nous tous. Cela demande un peu de souplesse ! Mais pour reprendre la maxime de mon amie Elisabeth : A trop s'enraciner, on finit empoté. Ça, c'est sûr, aucun risque pour nous depuis 3 ans ! Donc ... Yalla ! disait Sœur Emmanuelle. Au passage, je vous fais profiter du merveilleux champ de fleurs près duquel je suis allée chercher mes fruits et légumes hier. J'en profite, c'est à mon avis la dernière fois qu'il ouvre avant longtemps. Un petit cadeau pour tous ceux qui sont enfermés chez eux et qui n'ont pas de jardin ! Pour en revenir à notre sujet, la colère et l'incompréhension ont vite cédé la place à la panique concernant la scolarité de Pauline. Il va donc lui falloir quitter l'école américaine et reprendre les cours en première à la rentrée prochaine, avec le bac en contrôle continu. Et dire que nous avions abandonné les cours du CNED à la rentrée, puisque nous devions rester jusqu'à sa graduation en 2022 ... (Je crois que le plus dur pour elle sera de quitter Jaffa ! La voilà en train de se balader avec son amie Amélie et son chien Lycos dans les petites ruelles de la vieille ville) Mon premier réflexe a été de chercher une école internationale près de Buc. Nous en avons trouvé une à Sèvres, et Pauline est en train de passer les examens à distance en ce moment, malgré quelques perturbations liées au confinement. Nous ne sommes pourtant pas persuadés qu'elle y serait heureuse. L'idée fixe de Pauline, au départ, était de garder son niveau d'anglais, et de rester dans une atmosphère internationale. Mais lorsque nous avons compris qu'il s'agissait d'un bac français dans un établissement de bon niveau, avec 5 heures supplémentaires en anglais pour obtenir un bac international, sans compter les temps de trajet supplémentaires, la marche nous semble bien haute. Nous n'aurons au moins pas de regrets d'avoir essayé. Puis nous nous sommes tournés vers l'inspection académique pour essayer de reprendre une seconde en cours de route. En effet, Pauline était inscrite pour la rentrée 2019 au Lycée Jules Ferry en section européenne ... (Certes, le gap serait important côté environnement, entre Jules et l’école américaine ! Mais nous sommes bien persuadés que cela ne dit rien de la qualité de l'enseignement, et que côté cadre, nous sommes plus que privilégiés en ce moment.) Nous avons donc envisagé de rentrer en France Pauline et moi, et de nous installer à l'hôtel. Mais ni le Lycée, ni l'Inspection académique n'ont accepté une arrivée en cours d'année. Nous avons donc abandonné cette idée, qui de toute façon ne nous enchantait guère tous les 3. Entre temps, j'ai eu l'occasion de croiser à Jérusalem notre ami diacre Alain, venu en pèlerinage en Terre Sainte. De retour à Buc, la nouvelle a circulé via mes chères copines de mon groupe de prière, et il s'est avéré qu'une seule place était vacante en seconde, au Lycée Marie Curie qui acceptait de nous accueillir ! (Merci pour ton aide Philippe !) Que faire ? La nouvelle est tombée au début de l'épidémie, nous étions déjà inquiets de la tournure que prenaient les événements en Israël. La perspective du confinement pour nous deux seules dans un hôtel à Versailles, et Antoine seul ici, nous a aidés à prendre la décision de rester et d'inscrire Pauline au CNED. C'est dommage, je crois que quelques jours après, c'était gratuit pour tout le monde. Ironie du sort ... Cette vidéo n'est pas de moi, bien sûr, puisque je respecte le confinement ... Elle est de Nadav Zofi. Merci à lui. Cela vous permet (et moi aussi) d'admirer Tel Aviv, la ville réputée ne jamais dormir, telle qu'on ne l'a jamais vue !
C'est la troisième fois que je recommence cet article : la connexion Wifi est déjà mauvaise en général, mais encore plus en ce moment. Une pensée émue pour tous ceux dont le télétravail est difficile voire impossible depuis quelques jours ! Je reprends le fil, mais il n'est déjà plus d'actualité puisque nous sommes confinés depuis hier soir ... Tant pis ! Chère famille, chers tous, nous sommes en train de vivre une situation totalement inédite ... Et je vous assure que la passer loin de chez soi, de ses enfants, de ses parents âgés n'est pas très confortable. Il m'est venu à l'idée que nous allions revivre des situations dignes du Moyen Age. Après avoir enseigné pendant 6 ans cette période historique avec délice à mes élèves de CM1, je la vois d'un tout autre œil à l'aune du XXIe siècle ... Et le titre d'un article de Libération daté d'hier soir, 15 mars 2020 à 19h13 ne me contredit point. (Les passages cités sont en couleur et je me suis permis des petits commentaires personnels ) L'Etat hébreu, l'un des premiers pays à avoir fermé ses frontières, a jusqu'ici freiné la propagation du Covid-19. Effectivement, ils sont réactifs, surtout côté américain ... La preuve : Pauline est en quarantaine depuis déjà une semaine ! En effet, un israélien travaillant à la cafétéria de WBAIS a eu la bonne idée de partir en vacances en Espagne. Il est revenu travailler sans savoir qu'il était malade, et voilà ! Toute l'école en semaine de confinement. Bon, entre temps, toutes les écoles ont été fermées ici, donc ... Côté fermeture des frontières, notre fille adoptive, Jeanne, y a échappé de peu. Elle a réalisé l'exploit d'atterrir à Ben Gourion mardi dernier et de passer les contrôles israéliens (un peu aidée par les papiers dûment remplis par Antoine qui attestait que nous l'acceptions en quarantaine à la maison). Et de deux !!! Je ne vous raconte pas le retour de l'aéroport ... On a respecté le règlement à la lettre : pas d'embrassade, Jeanne masquée à l'arrière de la voiture, fenêtres ouvertes, je l'ai déposée directement dans le basement sans passer par le rez de chaussée. Et on discute dans l'escalier, avec un étage entre nous ! Top cool cet accueil ... Bon, c'est quand même plus sympa que de se retrouver confinée dans un petit appartement. De toute façon, ses collocs ne souhaitaient pas vraiment l'accueillir ... On essaie de se mettre à leur place. "Tel-Aviv, samedi soir. Sous les néons d'une supérette de Bograshov, un homme est plaqué au sol par trois policiers masqués, dont deux en combinaison blanche intégrale, holster à la hanche. Comme sorties d'une dystopie, les images virales de l'arrestation de ce quadragénaire pour viol de sa mise en quarantaine se sont imposées comme la dernière illustration de l'approche drastique israélienne face au Coronavirus." Vous comprenez maintenant pourquoi on ne fait pas semblant ??? Ceci dit, les israéliens pour l'instant, continuent à vivre, en pratiquant toujours plus de sport. Je n'ai jamais vu autant de monde sur la plage ... Surf, kitesurf, jogging, ce sont les Champs-Elysées sur la Tayelet d'Herzliya ! Heureusement, cela se calme un peu au coucher du soleil : "Peu avant, le Premier ministre Benyamin Nétanyahou était apparu en prime time, comme quasiment chaque soir depuis le début de la crise. De sa voix caverneuse, il égraine les dernières mesures de restrictions, alors qu'Israël compte 213 cas de Coronavirus et n'a eu à déplorer aucun décès jusqu'ici." (Mais notre Président de la République aurait peut-être dû alerter davantage l'opinion publique française ? C'est toujours facile de critiquer, de toute façon, il y aura toujours quelqu'un pour penser qu'il aurait fait mieux. De mon côté, je trouve que son mandat, dans son ensemble, n'aura pas été un cadeau) "Parmi les dernières annonces flirtant avec le couvre-feu généralisé, la fermeture des commerces "non essentiels", des crèches et des lieux de socialisation (bars, restaurants, cinémas, salles de gym, etc ...) et l'injonction au télétravail généralisé. Les rassemblements ne doivent plus excéder dix personnes, dans les bus comme dans les synagogues, ce chiffre étant le quorum minimal nécessaire aux prières dans le judaïsme." On craignait tous une razzia dans les magasins. Mais les israéliens sont un peu plus habitués aux situations de crise que ... les anglais ! Voici à quoi ressemblait le supermarché où le fils de nos amis Elisabeth et Benny faisait ses courses à Londres dimanche soir : Je corrige aujourd'hui, les rayons commencent à se vider ici aussi : cela fait deux magasins où je ne trouve pas de lait Longue conservation, et plus beaucoup de yaourts en rayon. En attendant, notre Mathilde a réussi à rentrer sur Toulon dimanche, retrouver ses super colocs. Au programme, un gros plein à vélo toutes ensemble, dans la joie et la bonne humeur comme vous pouvez le constater. Parées pour le confinement ! Bien sûr, après s'être fait dorloter un mois par Isabelle et Jean-Christophe à Versailles lors de son stage, il faut bien reprendre le rythme et retrouver le chemin du supermarché ... "Nous sommes en guerre contre un ennemi invisible", a insisté Nétanyahou. Le gouvernement entend désormais utiliser les "moyens technologiques" du Shabak (renseignement intérieur israélien) pour traquer les allées et venues des porteurs du Coronavirus. Soit une extension des moyens de surveillance d'ordinaire utilisés à la lutte antiterroriste. Deux autre pays sont allés jusque là : la Chine et l'Iran. Et si le Shabak (...) a assuré que la localisation par triangulation des téléphones portables ne serait pas appliquée pour surveiller la population en quarantaine (environ 40 000 personnes), le doute est désormais semé." Étrange ... Quelques lignes plus haut, il est question de l'arrestation musclée d'un homme pour viol de sa quarantaine ... Vous comprenez bien qu'on ne prenne aucun risque ... De toute façon, nos deux filles ne mettent pas le nez dehors. De vraies petites souris ! Ou bien des rats des villes, si vous préférez. En tout cas, surtout dans la "Basse Ville" pour Jeanne. Et pourtant c'est une Bertin ... C'est à n'y rien comprendre. "Asher Shalmon, en charge de la communication du ministère de la Santé, esquisse l'objectif du pays : freiner l'épidémie "jusqu'à l'arrivée des beaux jours et des fortes chaleurs, nocives au virus", afin de limiter la contamination à moins de 30% de la population. Validant le cliché d'Israël en forteresse perpétuellement assiégée (dit "syndrome de Massada", en référence aux derniers Zélotes assiégés par les Romains)", Tel-Aviv a choisi la stratégie de l'isolement, du confinement et de la "distanciation sociale" plutôt que le pari de l'immunisation de masse." Côté immunisation, chez nous, on a profité de la fin de la quarantaine de Pauline pour lui faire des câlins ! Vous savez comme elle aime ça ... Par contre, depuis l'appel de mon amie Karine vendredi dernier, j'ai bien compris qu'il ne fallait pas jouer les Fangio en ce moment. Nous sommes prévenus : les ressortissants français ne seront pas prioritaires dans les hôpitaux durant les mois à venir. Même si c'est bien de le savoir, cela fait quand même un peu froid dans le dos ! Je fais attention de ne plus descendre les escaliers 4 à 4, j'essaie pour une fois de ne pas me couper en cuisinant, et c'est décidé, les baies vitrées resteront sales encore quelques temps. A bon entendeur ... "Le fait qu'Israël soit entouré d'ennemis, virtuellement une île avec son unique aéroport international et ses points de passage terrestre aussi limités qu'ultra-sécurisés, a facilité l'application rapide de cette stratégie, confirme Moran-Gilad. De plus, la population est globalement disciplinée, (là, je suis un peu dubitative ...) malgré le coût économique et social. Les israéliens comprennent qu'ici, une crise sanitaire n'est jamais seulement ça : tout le monde a en tête les implications qu'une situation hors de contrôle aurait sur notre résilience et notre sécurité." Côté sécurité, les israéliens gardent le sens de l'humour, comme les français. Je vous partage une Xième vidéo, envoyée à Antoine par ses collègues. J'avoue que c'est de loin ma préférée ! Bon courage à chacun, et prenez soin de vous. A très bientôt, en attendant des jours meilleurs ! (plus rapidement que prévu d'ailleurs, mais suite au prochain post ...) Quel beau souvenir que ce week-end dans le désert avec la Communauté de l'Emmanuel l'an dernier. Merci à Cathy, Laure et Bruno, Laure et Grégoire, nos prêtres Thomas et Alain, qui nous ont fait vivre un moment joyeux, intense et ressourçant, pendant le Carême. Même notre Pauline, qui partait en traînant les pieds, est revenue emballée ! Après une arrivée échelonnée le vendredi soir, et un pique-nique partagé au milieu des yourtes, nous faisons quelques petits jeux pour faire connaissance. Puis direction le lit, car il ne fait pas chaud ... Et le réveil va piquer un peu nos oreilles demain matin. J'avais déjà entendu dire que le désert pouvait fleurir, notamment dans la Bible, bien sûr. Mais le voir de mes yeux, quelle belle expérience ! Le désert et la terre de la soif, qu'ils se réjouissent ! Le pays aride, qu'il exulte et fleurisse comme la rose, qu'il se couvre de fleurs des champs, qu'il exulte et crie de joie ! (IsaÏe 35, 1) Nous avons marché, prié, médité, reçu des enseignements de qualité, et surtout, nous nous sommes vidé la tête, loin des soucis du Lab. "Parler du désert, ne serait-ce pas d'abord, se taire comme lui et lui rendre hommage non de nos vains bavardages mais de notre silence" disait Théodore Monod. Et c'est une grande bavarde qui vous parle ... De la verdure ! En plein désert ... On se croirait à Bovelles. Et moi, je me prendrais presque pour Charly, le petit lièvre de Caroline. Nous avons loué, chanté, et pu avoir la messe au fond du Nahal Mamshit, pendant que les jeunes se faisaient une joie de suivre le tout à un jet de pierres de notre groupe, dans une petite grotte aménagée sur l'autre versant .... MAMSHIT, la plus petite, mais la mieux conservée des villes nabatéennes, est facile à visiter depuis le campement. Le Père Alain, incollable sur ce pays, nous y a guidés pour une visite passionnante : Pendant des siècles, les Nabatéens contrôlèrent les routes commerciales très fructueuses qu'empruntaient les caravanes entre l'Arabie et les empires grecs et romains, sur la route de l'encens. Ce peuple nomade issu du nord de la péninsule arabique s'installa dans le Néguev aux alentours du IVe siècle avant JC. Leurs terres passèrent sous domination romaine au début du 1er siècle avant JC, Un processus d'assimilation culturelle s'enclencha, les Nabatéens établirent peu à peu des villages et finirent par embrasser la religion catholique. C'est pour cette raison que l'on trouve en plein milieu du désert un beau pavage dans ce qui reste d'une église du IVe siècle et surtout un splendide baptistère. C'étaient d'innovants ingénieurs, qui réussirent à mettre au point des méthodes d'irrigation sophistiquées encore utilisées de nos jours, et leurs rois aimaient impressionner leurs invités en gaspillant de l'eau devant eux. Cela ne vous rappelle pas quelqu'un les versaillais ? Autrefois, la route de l'encens et des épices des Nabatéens s'étendait du Yémen et d'Oman, dans la péninsule arabique, à la Méditerranée, en passant par ce qui est maintenant l'Arabie Saoudite, la Jordanie (Pétra) et Gaza. Sur le trajet des caravanes, les villes d'Avdat, Mamshit, Shivta et Haluza prospérèrent tandis que l'agriculture faisait fleurir les terres arides alentour. Mais Mamshit était la seule ville fortifiée du Néguev au IVe siècle. (Merci mon guide Lonely Planet !) Au moment de rassembler nos affaires, j'ai quand même eu l’œil attiré par de grands volatiles venus se poser non loin du campement. Des cigognes ! Nous sommes en période migratoire, elles repartent voire la famille en Alsace ... Qu'elles leur passent le bonjour avant les retrouvailles en Corse !
LA VILLE Située sur le Mont Carmel, cette petite ville a été fondée en 1882, lors de la première Alyah. Les immigrants originaires de Roumanie rencontrent de telles difficultés économiques, sans parler des épidémies qui font rage, qu'une bonne partie de la population doit quitter les lieux. C'est alors que le baron Edmond de Rothschild prend le village sous sa responsabilité. (le nom Yaakov est donné au village en souvenir de son père). Il offre à chacun des agriculteurs une somme d'argent, et fait transformer les terres alentour en zones agricoles. La culture des vignes devient l'activité économique la plus importante. Vous êtes au parfum dès l'entrée ! La rue principale qui monte en pente douce est bordée de magasins et restaurants où il fait bon flâner. Le tour est vite fait, mais il vaut le coup. C'est un endroit vert et paisible, ce qui n'est pas très courant dans ce pays aride, il faut l'avouer. Aussitôt découvert avec Elisabeth, notre super guide touristique Cinq Etoiles en Israël, nous y sommes retournés pour une journée de balade avec les copains bien entendu : Les Beaux Gosses en pleine action : ) Puis avec les enfants en visite, bien sûr ... LE RESTAURANT Mais côté restaurant, pour les vrais amateurs de viande, on vous conseille d'aller un peu plus loin, pour rejoindre une petite terrasse abritée qui domine la vallée. C'est toujours chez les russes qu'on mange la meilleure viande ! Alors n'attendez pas, rendez-vous chez DORIZ ... LES RANDOS Dans le parc national situé juste à côté, du nom de RAMAT HANADIV, vous avez le choix entre 3 balades, assez tranquilles. La première vous emmène découvrir quelques ruines antiques, au milieu de paisibles ruminants ... (Je vous vois venir, vous qui habitez Rouen, Chambéry, Fourcigny, ou Meaux. Des vaches. Quel intérêt. Mais ici on s'émerveille ! Incroyable ! Elles me manquaient, mes copines de La Clusaz ...) avec une belle vue plongeante sur la côte. La deuxième est un peu plus sportive, et vous emmène par des petits chemins escarpés vers des volières de rapaces : La troisième est vraiment très courte : à peine 20 mn. On y croise quand même de jolis cours d'eau aménagés où les enfants peuvent barboter. A fuir donc si vous voyez débarquer toutes les écoles des environs ! LES JARDINS HANADIV Un petit tour avant de partir par les jardins, entourant le tombeau du Baron. Très accueillants, surtout lorsque le soleil est au zénith. Vous pouvez déambuler par des petits sentiers piétons entre : - le jardin des roses de forme symétrique - le jardin des sculptures surplombant la Méditerranée - le jardin des palmiers donnant sur les collines de Samarie - le jardin des senteurs composé de plantes odorantes et d'aromates - le jardin de l'amphithéâtre où l'été sont organisés des concerts de musique classique Et quelques merveilles croisées au gré de notre flânerie !
Je commence à me dire que nos derniers visiteurs auront eu plus de chance que les premiers, car je m'enhardis ! Me voici à Jéricho, avec nos chers amis Catherine et Bertrand, des Equipes Notre-Dame. Nous partons à la découverte du fameux monastère, appelé aussi Monastère de la Quarantaine, que j'admirais toujours en descendant vers la mer Morte, à l'aplomb de la falaise. Vertigineux quand on le regarde d'en bas ... Ou quand on regarde le vide d'en haut ! (comptez 20-25 mn pour monter à pied, et pour nos aînés, il y a un téléphérique.) JÉRICHO, ou le poids de l'histoire De prime abord, elle semble plutôt légèrement endormie et paisible, au milieu de ses palmiers dattiers. Les habitants y sont accueillants et chaleureux, ne vous arrêtez pas à son petit air négligé ... Mais Jéricho, c'est aussi : - La ville la plus vieille du monde habitée en continu depuis 11 000 ans... Cela vous impressionne déjà un peu. (Un millier de personnes vivait là en 9 400 av JC) Avec sa tour de 10 mètres de haut, datant de la même époque, c'est aussi le premier gratte-ciel de la Préhistoire ! Un léger tournis vous saisit. Mais ce n'est pas tout ... - C'est aussi la ville dont les remparts s'effondrèrent au son des trompettes, alors que Josué, avec les enfants d'Israël chargés de l'Arche d'Alliance, en faisaient le tour. (Josué 6, 11-16) C'est la première ville prise par les Hébreux après 40 ans passés dans le désert. - Conquise par Alexandre le Grand, puis par Marc Antoine qui en fit cadeau de noces à Cléopâtre ... Vous suivez ? - Selon le Livre de Josué, la ville est vouée à la destruction totale, et maudite à jamais. Cela résonne étrangement lorsqu'on apprend quelques histoires sordides qui s'y sont déroulées ... Des sacrifices humains dits de "fondation" au livre des Rois, (1Rois 16,34) et l'assassinat du dernier grand prêtre de la dynastie asmonéenne par le roi Hérode, le jeune Aristobule, dans la piscine de son somptueux palais. Le pauvre devra faire assassiner son épouse et sa belle-mère pour faire oublier son geste ! Lieu de la Tentation au désert Heureusement que le Christ y est passé, pour balayer tous ces épisodes abominables par sa victoire sur le mal. C'est ici en effet que ce combat a eu lieu, après son baptême dans le Jourdain dans la plaine, en contrebas. Le Christ aurait passé 40 jours dans une grotte de la falaise, raison pour laquelle nos bons moines y ont accroché leur monastère. Puis Jésus fut emmené par l'Esprit dans le désert pour être tenté par le diable. Après avoir jeûné 40 jours et 40 nuits, il eut faim. Le tentateur s'approcha et lui dit: «Si tu es le Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains.» Jésus répondit: «Il est écrit: L'homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu.» Le diable le transporta alors dans la ville sainte, le plaça au sommet du temple et lui dit : «Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas! En effet, il est écrit : Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet et ils te porteront sur les mains, de peur que ton pied ne heurte une pierre.» Jésus lui dit: «Il est aussi écrit: Tu ne provoqueras pas le Seigneur, ton Dieu.» Le diable le transporta encore sur une montagne très élevée, lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire et lui dit: «Je te donnerai tout cela, si tu te prosternes pour m'adorer.» Jésus lui dit alors: «Retire-toi, Satan! En effet, il est écrit : C'est le Seigneur, ton Dieu, que tu adoreras et c'est lui seul que tu serviras.» Alors le diable le laissa. Et voici que des anges s'approchèrent de Jésus et le servirent." (Matthieu 4,1-11) A la suite de Saint Chariton, des moines sont donc venus bâtir un joli petit monastère qui serpente le long de la paroi au 4ème siècle. Rapidement abandonné, des moines de Mar Saba s'y cachent mais sont massacrés en 614. Il faudra attendre le XIXe siècle pour que d'autres originaires de Grèce restaurent les bâtiments et s'y réinstallent. Pour visiter ce bâtiment tenu par des moines orthodoxes, il faut donc être couverts : shorts et débardeurs interdits ! JESUS A JERICHO - Mais c'est ici aussi que Zachée descend de son sycomore, pour accueillir Jésus lors de sa montée vers Jérusalem : "Il me faut aujourd'hui demeurer chez toi. Aujourd'hui le salut est arrivé pour cette maison, car le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu." (Luc 19, 1-10) et où l'aveugle retrouve la vue : "Seigneur, que je voie. Va, ta foi t'a sauvé." (Luc 18, 35-42) Le Christ y annonce pour la troisième fois sa Passion à ses disciples incrédules. Pourtant, tout était annoncé : "Voici que nous montons à Jérusalem (l'esplanade du Temple domine de plus de 1000 mètres l'oasis de Jéricho) et que s'accomplira tout ce qui a été dit par les prophètes au sujet du Fils de l'homme. Il sera en effet livré aux païens, méprisé, outragé, couvert de crachats. Après l'avoir flagellé, ils le mettront à mort, et le troisième jour il ressuscitera." (Luc 18, 31-33) Pour vous remettre de votre ascension, n'hésitez pas à profiter de la merveilleuse terrasse du restaurant LIMONA, afin de vous restaurer.
(cartes bleues non acceptées, pensez à prévoir du liquide ...) Bon, je n'ai pas été très bavarde depuis quelques semaines ! Il faut dire que les microbes ont fait des ravages. Pauline et moi avons eu une bonne bronchite, et Antoine a été cloué au lit une semaine par une grosse grippe. On ne va pas se plaindre, au milieu des nouvelles alarmantes du côté de la Chine ... J'ai réussi à m'échapper une semaine en France également, ce qui m'a fait un bien fou. Merci du fond du cœur à tous ceux qui m'ont accueillie, ou qui ont réussi à me ménager une petite place dans leur emploi du temps. Pour les autres, j'espère qu'on se rattrapera cet été ! Mathilde est venue faire un saut de puce à la maison fin octobre, depuis Toulon : 5 jours, c'est jouable, à bon entendeur, salut !. Elle se rappellera quand même longtemps des contrôles à l'aéroport ... Il faut dire qu'il n'y a que la Compagnie israélienne EL AL qui dessert Tel Aviv depuis Marseille. Elle a été tellement interrogée, que sa voisine n'était pas très rassurée de s'asseoir à côté d'elle dans l'avion, et lui a demandé quelques explications ; ) On a essayé de lui faire oublier ses déboires très très vite, en vivant intensément ces 3 jours ensemble. Direction Tzipori ! L'ancienne Sepphoris, capitale de la Galilée à l'époque de Jésus, est un des sites romains les plus impressionnants d'Israël. Elle devient également l'un des centres de vie juive les plus importants après la destruction du Temple. A ne pas rater, si vous aimez l'archéologie, mais comptez une grosse demi-journée (avec de bonnes chaussures !) pour en faire le tour ... C'est Laure qui m'a fait découvrir ce trésor au mois de mai, et j'étais bien décidée à en faire profiter quelques membres de ma petite famille. Direction la Galilée et ses collines verdoyantes, au nord de Nazareth. Sans vous saouler de détails historiques, je voudrais juste vous présenter cette cité antique prospère d'il y a 2000 ans, avec ses ruelles pavées, dans lesquelles on voit encore les ornières creusées par les chariots romains : La cité, bâtie par les Hasmonéens (dynastie fondée par les Macchabées) au IIe siècle avant notre ère, a été conquise par le général romain Pompée en 63 avant JC. On peut légitimement se demander alors pourquoi elle n'est pas citée dans la Bible. Voici la raison avancée sur Wikipédia : "Cette omission peut s'expliquer, comme le rappelle Flavius Josèphe, par l'hostilité des Juifs à l'encontre des villes jugées trop cosmopolites ou abritant des places fortes romaines, l'occupant méprisé. Durant son ministère public, Jésus a donc probablement évité cette ville d'autant plus qu'il fuyait généralement les grandes agglomérations". Vous pourrez admirer de splendides mosaïques dans la maison du Nil, située dans le quartier romain, où l'on peut admirer un "nilomètre" et de splendides pavages. C'est dans ce "Joyau de la Galilée" que vont se réunir plusieurs familles de prêtres, après la destruction du Temple de Jérusalem. L'idée germe peu à peu de consigner par écrit la loi juive, puisque le peuple a perdu l'accès à son seul lieu saint, et qu'il est confronté à la diaspora. C'est ici que Rabbi Yehuda HaNassi aurait rédigé la Mishna (plus ancienne codification de la loi juive). Plus tard, des érudits de Tzipori contribuèrent au Talmud de Jérusalem. Ne vous inquiétez pas, un petit film (en anglais) diffusé dans la maison croisée vous expliquera tout cela en détail. N'oubliez pas d'escalader la volée de marches pour aller admirer la vue de la terrasse. Un autre petit film, plus enfantin, vous présentera la vie juive dans la cité à l'emplacement de la synagogue du V-VIIe siècle. Vous y découvrirez de superbes mosaïques couvrant le sol, notamment un cercle zodical impressionnant. Un peu en contre-bas, c'est une maison romaine reconstituée qui abrite la fameuse "Mona Lisa de Galilée", au regard énigmatique, sur le pavage de la maison dédiée au Dieu du vin, Dionysos. Une cité romaine se dote forcément d'un théâtre. Celui de Tsipori pouvait accueillir 4500 spectateurs, nos salles de cinémas actuelles paraissent ridicules à côté ! Il a été suffisamment restauré pour accueillir à nouveaux des spectacles. Le réseau de distribution d'eau était particulièrement élaboré. On peut en admirer l'étendue sur un plan situé à l'entrée du site, et même parcourir une portion de l'ancien aqueduc souterrain : un réservoir d'eau creusé dans la roche calcaire, de 260 mètres de long et 10 mètres de haut. Nous avons poussé jusqu'au Mont Tabor, malgré une charge de batterie un peu "limite" ... Mais Grégoire sait bien que son papa aime bien jouer avec le feu et tester les limites de ses machines. Et de nos nerfs avec ! ; )
Bon, nous sommes arrivés trop tard pour visiter la jolie petite église située sur le Mont, mais nous avons eu droit à un joli coucher de soleil, et une bonne pizza pour nous remettre de nos émotions après avoir vérifié que notre Zoé nous ramènerait à bon port ! Le but est de vous changer les idées, au creux de l'hiver. Voici donc un tour d'horizon des amis de Pauline en musique ! EN ARABE On commence par le tube de l'année, qui devrait vous donner envie de vous trémousser, quelle que soit votre activité ... Merci Areen ! EN ESPAGNOL Avec une grande pensée pour Lola qui est repartie pour Madrid en décembre ... EN RUSSE Un tube qui nous vient de Julia avec un petit coucou à nos amis les Bonin, partis pour la Russie en décembre après 7 ans passés à Tel Aviv : EN ITALIEN Là, on dit merci à Yacopo, que Pauline a rencontré dès son arrivée à WBAIS, et qui a fait partie de la chorale avec elle : EN CORÉEN On pense cette fois à Dayun, qui venait de Corée, et qui a quitté Israël pour partir en Russie : ) Essayez de suivre s'il vous plait !!! EN HEBREU Ces deux chansons, nous les avons tellement écoutées, qu'elles nous transporteront toujours en Israël, même dans quelques années ... Merci Daphna, qui a rejoint maintenant une école israélienne : EN ANGLAIS Quand même ... au moins une ! Alors un petit clin d’œil à Kalyani, partie en novembre pour San Francisco. Même si son groupe préféré restera toujours Queen, mais je ne vais pas vous faire l'affront de vous le présenter. On n'oublie pas Jeanne, notre fille adoptive, qui revient de Leeds en mars. Voici un tube qui nous vient d'Ecosse donc : RYTHMES AFRICAINS Retour en France avec Camille et Aïssata, les copines de Buc ... ENFIN UN PETIT TOUR PAR LA CORSE ! On n'oublie pas ses racines, ni la famille ... (très vivaces chez notre petite dernière surtout) |
AuteurLes Basvil Archives
Avril 2020
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